NSA: un « conseil de défense » attendu à l’Elysée, et le foutage de gueule continue…

Un « conseil de défense » est attendu à l’Elysée, le lieu où aurait été formé « un gouvernement de combat » qui ne combat pas grand chose, ni l’ingérence américaine, ni même la finance. Mais ce conseil de défense, n’est-ce pas un autre foutage de gueule complet? Car il n’y a pas réellement d’autres mots pour définir cela! Bien sur, il faut montrer que « la France » (en considérant qu’ils la représentent encore…) réagit et ne se laisse pas faire, mais c’est dès le début du scandale Snowden que nos politiques auraient du réagir, pas maintenant! Cette histoire dure, dure, et les écoutes de la NSA perdurent.




Car si l’on regarde bien, le scandale diplomatique aurait réellement dû éclater il y a longtemps, les écoutes de « Chichi-mangez des pommes », de « l’affreux Jojo aux 1001 affaires louches » et de « l’incompétent gaffeur » ne sont au final qu’un détail de l’histoire, et les révélations sur le sujet n’en sont pas vraiment, juste un secret de Polichinelle.



Le 17 Janvier 2014, Obama à entériné la « surveillance planétaire » sans que quiconque ne réagisse vraiment, en Janvier 2015, ce sont les clés de cryptage des cartes SIM qui ont été dérobées par la NSA, là encore, peu de réactions alors que ces clés permettent d’espionner l’ensemble des téléphones mobiles en toute discrétion. Bien sur, l’UE au nom de sa souveraineté ou de sa sécurité, bref, une appellation qui tient plus de la broderie politique qu’autre chose, avait commencé à réagir en proposant de nouvelles règles pour lutter contre l’espionnage généralisé des américains, vous pensez que cela à abouti? Cela a échoué la première fois mais cela « a été retiré de l’ordre du jour en raison de la forte pression de lobbyistes à Washington ».

Quand aux personnes mises sous écoute, on peut citer dans le lot:
Le Vatican, car même Dieu a été mis sur écoute par la NSA:


Les écoutes téléphoniques américaines auraient même visé le Vatican et le pape, affirme Panorama, hebdomadaire italien appartenant à la famille Berlusconi, dans son numéro à paraître jeudi.




Sur les 46 millions d’appels téléphoniques interceptés en Italie, selon le site internet Cryptome, « il y aurait également celles de et vers le Vatican », écrit Panorama, qui ne cite pas de source, dans cet article envoyé par anticipation mercredi à divers médias.
La NSA a également espionné 35 dirigeants de la planète via leurs téléphones portables (ben voilà le coup des cartes SIM…):


Des documents dévoilés par le Guardian montrent que la mise sur écoute téléphonique par l’agence américaine n’aurait pas concerné que Angela Merkel, mais plus d’une trentaine de ses homologues dans le monde.
Le Quai D’Orsay à Paris a également été espionné par la NSA, mais pas que, l’Elysée aussi, et avec l’aide des allemands cette fois-ci:


L’Elysée et le quai d’Orsay espionnés ? D’après le quotidien de Munich, le BND a bien « aidé la NSA à faire de l’espionnage politique ». Ces écoutes de « hauts fonctionnaires du ministère français des Affaires étrangères, du palais de l’Elysée et de la Commission européenne » auraient été réalisées depuis la station d’écoutes de Bad Aibling, en Bavière.
Autre non-découverte, la NSA qui a espionné l’ONU, cet organisme géré avant tout par les américains eux-même:


Selon les sources de Der Spiegel, l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a forcé l’accès au système de vidéo-conférence interne de l’ONU. La NSA est depuis plusieurs mois montrée du doigt pour ses pratiques illégales d’espionnage à la suite des révélations d’Edward Snowden.
Également espionnés, le ministère des affaires étrangères, et la commission européenne, encore avec l’aide de l’Allemagne:


Selon le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung », de hauts fonctionnaires du ministère français des Affaires étrangères, du palais de l’Elysée et de la Commission européenne ont été surveillés.
Soit-dit en passant, NSA inside avec la stasi qui a aussi écouté la Suisse, tout comme ils l’ont fait avec la Belgique, mais plus de surprise à ce niveau-là…


Après la France, c’est au tour de la Suisse de découvrir que les renseignements allemands ont mis sur écoute neuf lignes téléphoniques internationales de Swisscom. Les Verts demandent des explications au Département de la défense.

Au final, il y a longtemps que les dirigeants européens auraient dû faire comme Oskar Lafontaine, ex-préseident du SPD allemand. Et pourquoi ne l’ont-ils pas fait jusqu’à présent? Pas uniquement pour des causes de lobbyisme américain ou de menaces à peine voilées, mais par ce que les dirigeants en questions sont également complices de tout cela:


Après s’être attaqué à l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, Edward Snowden s’en prend désormais aux services de renseignement des pays européens. Dans une interview donnée avant ses révélations fracassantes et publiée dimanche par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, il révèle que les pays occidentaux (ceux-là même qui s’étaient officiellement offusqués de l’espionnage américain) collaborent en fait avec les Etats-Unis dans ce domaine. Les espions de la NSA « travaillent main dans la main avec les Allemands et la plupart des autres Etats occidentaux », a déclaré l’informaticien à Jacob Appelbaum, un expert en cryptographie américain, et à la réalisatrice de documentaires Laura Poitras qui ont dirigé cette interview.

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Information confirmée par le site Politis:


Ainsi, des gouvernements européens ont ratifié l’installation sur leur continent de bases terrestres, aériennes et navales états-uniennes qui bénéficient d’une totale exterritorialité, pourvoient de manière continue les services de renseignements des États-Unis (sans accéder en retour à la totalité des informations fournies et traitées), acceptent l’installation de dispositifs antimissiles sans disposer d’aucun pouvoir de décision en cas d’utilisation, et collaborent pour diriger des drones vers leurs cibles, ce moyen de guerre high-tech le plus déshumanisé jamais utilisé. À ces complicités, ces abandons de pouvoir, ces choix de subordination, au droit international bafoué, s’ajoute l’abdication. Quand, en 1988, il est révélé que les États-Unis espionnent leurs alliés avec le réseau Echelon, bien que cela touche à des intérêts majeurs et à l’indépendance des États européens, il faut attendre 1998 pour que le Parlement européen demande une étude ! Le document de travail, qui se limitait à la question de la légitimité des écoutes, devait être discuté à Washington. Les autorités américaines ayant considéré inappropriée cette rencontre entre responsables états-uniens et délégués européens, celle-ci a été annulée et l’Europe s’est soumise.

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Hé oui les amis, nos chers politiques ont laissé les États-Unis installer une magnifique antenne de la NSA à quelques mètres de l’Élisée, et ils jouent maintenant les vierges effarouchées:


Hier, j’en faisais ma chronique pour L’Autre JT, la nouvelle émission hebdo de France4, expliquant que, si les Chinois n’espionnent probablement pas particulièrement les Français, la NSA a, de son côté, installé une station d’écoute sur le toit de l’ambassade des USA, place de la Concorde, à quelques mètres de l’Elysée.

Source: Bugbrother.blog.lemonde.fr

La France a même prétendu avoir créé un outil de surveillance pour lutter contre la fraude, le logiciel Tracfin, pas de bol, en fait, c’est un outil de la NSA! Alors peut-être comprenez-vous mieux pourquoi en France la loi sur le renseignement est si importante, elle fait plaisir à nos « alliés », quand au spectacle de marionnette du jour avec ce « conseil de défense », cela ne trompe plus grand monde, c’est juste pour la forme, et pour garder un minimum de crédibilité, pour ce qui leur reste à ce niveau-là…





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