Les médias sont des vendus, là à Athènes j'en ai eu une nouvelle preuve: sur la place Syntagma, les Grecs ont chanté en masse "journalistes vendus, journalistes traîtres" comme quoi ce n'est pas qu'une spécialité française. Toutes les télévisions privées grecques ont mené campagne pour le compte de l'Europe. La veille encore des élections, les sondeurs grecs donnaient du 50%-50% ou du 48% pour Syriza et 52% pour l'Europe !
Pourtant, j'ai eu la preuve absolue que le résultat, le vrai, était connu d'avance (papier suivant) en haut lieu depuis vendredi, et que Bruxelles a tenté un coup de bluff en se servant du Financial Times pour dire qu'en cas de vote négatif, tout ce qui dépasse les 8000 euros en banque sera rasé à 30%.
Peine perdue.
Un Grec m'a expliqué: "en mon âme et conscience j'ai voté contre l'Europe, alors qu'avec mon travail et ceux de ma famille j'aurai dû voter pour mes intérêts et donc "pour". Ma conscience a parlé. Je ne pouvais pas aller contre elle. Pourtant depuis 4 jours, tv et radios me disaient de voter en faveur du plan européen qui permettait d'ouvrir les banques ce lundi. Là, je ne sais pas si elles vont ouvrir. Advienne que pourra...".
Paul
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