Posté le 18 juin 2015
(Covert Geopolitics) La réunion d’UE est sur le point de commencer à trouver des manières de contenir le tsunami possible et la contagion d’un Grexit qui devient rapidement, maintenant, une réalité alors que le 1er ministre grec, Alexis Tsipras, tend la main à la Russie.
Il est 100% possible désormais que la Grèce déclareront officiellement un défaut après que la commission de la vérité ait déclaré toutes les dettes à la troïka odieuses et illégales.
Alexis Tsipras a fait valoir ce matin que la Grèce ne peut pas accepter des réductions de retraite.
Sur Der Tagesspiegel, Tsipras a souligné que les retraités sont en fait le principal soutien de nombreuses familles grecques:
Le système de sécurité sociale est le mécanisme institutionnalisé de la solidarité intergénérationnelle, et sa durabilité est une préoccupation majeure pour la société dans son ensemble. Traditionnellement, cette solidarité a fait que les jeunes, à travers leurs contributions, financent les retraites de leurs parents. Mais au cours de la crise grecque, nous avons été les témoins que cette solidarité était inversée, les pensions des parents financent la survie de leurs enfants. Les pensions des personnes âgées sont souvent le dernier refuge pour des familles entières qui ont seulement un ou aucun membre travaillant dans un pays avec 25% de chômage dans la population générale, et 50% chez les jeunes.
Face à une telle situation, nous ne pouvons pas adopter la logique des coupes aveugles et horizontales, comme certains nous ont demandé de le faire, ce qui aboutirait à des conséquences sociales dramatiques.
Voir tweet de Tsipras: https://twitter.com/tsipras_eu/status/611431207222542337
Le 1er ministre grec atterrit en Russie
Alexis Tsipas vient d’être repéré en Russie, ce qui pourrait déclencher quelques sonnettes d’alarme à Bruxelles et à Washington.
Le PM grec participe à un forum économique à Saint-Pétersbourg, et doit rencontrer le président Poutine demain.
Cela a alimenté parler que Moscou pourrait offrir un peu d’aide à Athènes – peut-être une ligne de crédit, pour l’aider à gérer les remboursements de la dette.
Les officiels(fonctionnaires) grecs ont défendu le voyage, arguant qu’on leur permet de poursuivre ‘ une politique étrangère multidimensionnelle ‘. Et après tout, l’Allemagne fait beaucoup d’affaire avec la Russie (…).
Il y a des rapports disant que la Commission européenne et la Banque centrale européenne sont en train de rédiger une sorte de déclaration sur la question de l’allègement de la dette grecque.
On ne sait pas exactement ce que, à ce stade, nous vous tiendrons au courant.
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