La zone euro va éclater, le fait est inévitable, la promesse d’une Europe unie et puissante n’était au final qu’une vaste blague, rien d’autre! Mais attention, la blague du jour nous vient quand-même de l’agence de notation Standard&Poors qui a prétendu que le non-paiement de 6,7 mds EUR à la BCE ne constituerait pas un défaut.
Les représentants de l’Union européenne ont rejeté sur Athènes la responsabilité de l’échec de la réunion. Selon eux, la Grèce n’a rien proposé de neuf afin d’attirer les fonds nécessaires au paiement de 1,6 milliards d’euros au Fonds monétaire international en juin.La Grèce se déclare toujours prête à dialoguer, mais les représentants de l’UE et du FMI indiquent ne pas être autorisés à poursuivre les négociations. Selon une source proche du dossier citée par l’agence Reuters, la situation revêt un caractère « bien triste ». »C’était la dernière tentative de surmonter les divergences, mais le fossé est toujours trop large. Il est bien sûr possible de discuter de ce fossé, mais il est grand comme l’océan », a expliqué l’interlocuteur de l’agence.Dans le même temps, la Commission européenne a fait savoir que les ministres des Finances des pays membres de la zone euro évoqueraient le règlement de la dette grecque lors d’une réunion prévue jeudi 18 juin.Un éventuel accord technique étant peu probable, les ministres européens pourraient être contraints d’adopter une décision politique difficile sur l’appartenance de la Grèce au bloc monétaire, affirme Reuters.La possible sortie de la Grèce de la zone euro, après plusieurs années de négociations tendues et deux programmes d’assistance financière pour un montant total de 240 milliards d’euros, risque de porter un coup dur au projet d’union monétaire européenne.Vendredi dernier, le premier ministre grec Alexis Tsipras a laissé comprendre qu’il était prêt à accepter un compromis douloureux prévoyant de nouvelles mesures d’austérité et des réformes en échange d’une aide financière. Cependant, la Commission européenne a déclaré que les propositions grecques étaient « incomplètes ». Les créanciers exigent qu’Athènes réalise 2 milliards d’euros d’économies annuellementSource: Sputniknews
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