lundi 8 juin 2015

Éclaircissements sur le mode perdu de la prière.




Transmis par Joeliah le 7 - juin - 2015 
Par Gregg Braden : Aujourd’hui, plus qu’à toute autre époque de notre histoire, les choix que nous faisons auront potentiellement de sérieuses conséquences planétaires pour les générations à venir. Malgré l’intensification des tensions planétaires, des études récentes offrent un nouvel espoir et ravivent les convictions de ceux qui croient qu’on peut « intervenir » contre le cycle séculaire de la violence dans l’espoir d’un l’avenir meilleur.
Des statistiques ont démontré que lorsqu’un nombre déterminés d’individus unissent leur conscience en une prière de masse, même sans dénomination religieuse précise, cela produit des effets qui s’étendent bien au-delà de la pièce ou de l’édifice où la prière a été faite.
Ce nombre correspond à la racine carrée d’un pour cent de la population concernée. Ces études s’ajoutent à un faisceau de preuves qui suggèrent que se concentrer sur des sentiments de reconnaissance et de gratitude, comme si nos prières avaient déjà été exaucées, a un effet mesurable sur la qualité de vie durant la période de prière.
Suite à notre description du « mode perdu de la prière » dans le livre L’Effet Isaïe, vos courriels et vos appels ont réclamé plus d’éclaircissements sur cette méthode de prière. Manifestement, il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » façon de prier.
Dans sa plus simple expression, la prière est la faculté très personnelle et innée en chacun de nous de communier avec notre monde, avec les autres humains et un être supérieur. Le mode « perdu » de la prière est simplement un autre outil à ajouter à notre coffre d’outils de prières.
Description du mode perdu de la prière
Le mode « perdu » de la prière est une forme de prière qui n’a pas de mot, pas d’expression extérieure et qui est basé simplement sur le sentiment. Plus spécifiquement, ce mode de prière nous invite à ressentir dans notre coeur reconnaissance et gratitude, comme si nos prières avaient déjà été exaucées, même si le monde semble démontrer le contraire. Voici de quelle manière cette précision est importante :
Puisqu’il est admis que notre monde intérieur et nos corps reflètent ce que nous pensons et ressentons, nous devons nous assurer que nos prières proviennent de notre coeur plutôt que de notre tête.
Voici le fondement de cette réflexion:
La logique de notre cerveau fonctionne sur la polarité — côté droit/côté gauche, sombre/lumineux, bon/mauvais, acceptable ou rejetable, etc. Prier dans le but « d’obtenir quelque chose »
engendre un sentiment puissant – un courant – de ce qui « devrait être » ou « ne devrait pas survenir ». Les lois de la physique démontrent qu’une réaction existe dans une partie polaire chaque fois qu’un courant traverse l’autre partie polaire, selon un principe d’équilibre.
Voici pourquoi :
Ce que signifie prier avec la tête :
Lorsque nous prions « pour » quelque chose, nous utilisons un processus mental de logique. Par exemple, bien que la prière mentale pour la paix en Iraq peut être bien intentionnée et sembler
créer une paix temporaire ou une guérison en un endroit donné à un moment donné, elle peut involontairement créer précisément l’opposé de la paix souhaitée, en un autre endroit à un autre moment.
Ce que signifie prier avec le coeur :
Par contre, notre coeur n’est pas polarisé. Dans les traditions amérindiennes, le mot « Shante Ista » (l’unique oeil du coeur) décrit l’objectivité non-polarisée du coeur; le coeur voit «ce qui est »
plutôt que « ce qui devrait être ». Lorsque nous choisissons la paix ou la guérison à partir du coeur, aucune polarité n’est créée pour équilibrer notre choix puisqu’il n’y a pas de coeur gauche
ni de coeur droit.
Venant du coeur, le sentiment est la prière ! Des études ont démontré que cette qualité de gratitude et d’appréciation pour la paix déjà existante crée un champ magnétique en présence de la
paix et que tout ce qu’elle produit est aussi de la paix.
Éclaircissements
Pour être très clair, cette forme de prière n’est PAS dirigée vers un endroit, une personne, une organisation, un pays, une ville ou un événement. Ce mode de prière ne tente PAS de « transformer » les choses avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Les Anciens comprenaient qu’une telle utilisation de la prière est une « abomination » contre notre don de communier avec le monde. Imposer notre idée de ce qui devrait ou ne devrait pas être n’importe où
dans le monde ou pour une personne est une forme de manipulation et un mauvais usage de notre don de la prière.
Au lieu de prier pour que quelqu’un «gagne » ou «perde », «souffre » ou «guérisse », nous devons plutôt ressentir de la reconnaissance et de la gratitude pour la paix et la guérison qui existent déjà. Le pouvoir de ce genre de prière transcende les notions de gains et pertes mesquines
en nous invitant à élever les conditions de notre monde à un niveau bien au-delà de la médiocrité.
De cette manière, nous ouvrons la porte à un principe subtil mais très puissant qui permet que la paix et la guérison soient présentes sans imposer notre volonté qu’il en soit ainsi.
Le mode perdu de la prière
Aujourd’hui, les chercheurs contemporains identifient quatre modes de prières utilisés en Occident.
Existe-t-il un mode additionnel de prière ? Y a-t-il un cinquième mode de prière qui nous permet de collaborer aux résultats des événements à l’intérieur de notre corps ainsi que dans le monde qui nous entoure ? Les découvertes récentes dans des temples éloignés où ces traditions
subsistent aujourd’hui, combinées aux nouvelles recherches dans certaines traditions parmi les plus sacrées et les plus ésotériques du passé, m’amènent à croire que la réponse est «oui » !
L’essentiel de nos conditionnements par les traditions occidentales des derniers 1 500 ans nous a invités à « demander » que les circonstances de notre monde changent par l’intervention divine;
que nos prières soit exaucées. Cependant, malgré nos demandes bien intentionnées, nous pouvons renforcer, sans le vouloir, les conditions mêmes pour lesquelles nous prions.
Par exemple, lorsque nous demandons « Cher Créateur, faites que la paix vienne dans le monde», vous admettez en fait que la paix n’existe pas dans le présent. Les traditions anciennes nous rappellent que les prières-requêtes sont une forme de prière, parmi d’autres, qui nous donnent le pouvoir de trouver la paix dans notre monde par la qualité des pensées, des sentiments et des émotions que nous créons dans notre corps. Une fois que nous créons les qualités de paix dans notre esprit et alimentons nos prières avec nos sentiments de paix dans notre corps, le cinquième mode de prière affirme que le résultat a déjà eu lieu.
Aujourd’hui, la science quantique pousse cette idée une étape plus loin en stipulant que la création réagit précisément à de telles conditions de sentiments en mariant le sentiment (la prière) de notre monde intérieur avec les conditions similaires du monde extérieur. Bien que le résultat de notre prière puisse ne pas encore être évident dans le monde, nous sommes invités à reconnaître notre communion avec la création et vivre comme si notre prière était déjà exaucée.
Avec leurs formules d’une époque à présent révolue, les anciens nous invitent à considérer notre mode perdu de la prière comme une conscience en devenir plutôt qu’une forme prescrite d’action
en certaines occasions. En un langage simple et élégant, ils évoquent le fait d’être «imprégnés » de la réponse à une prière et «immergés » dans la condition de vie choisie. En langage moderne, cette description suggère que pour induire un changement dans notre monde, nous devons d’abord sentir le changement comme s’il s’était déjà accompli.
Tout comme la science moderne tend à démontrer la relation entre nos pensées, nos sentiments et nos rêves avec le monde qui nous entoure, il devient de plus en plus possible qu’un pont oublié relie nos prières avec notre expérience. La beauté d’une telle technologie intérieure est
qu’elle est basée sur les qualités humaines que nous possédons déjà. Les prophètes d’antan qui nous ont vus dans leurs visions, nous rappellent qu’en honorant toute vie, nous assurons la survie
de notre espèce et l’avenir du seul habitat que nous connaissons.
Comparer les modes de prières avec l’exemple de la paix planétaire


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