dimanche 31 mai 2015

Un Méga-Réacteur Nucléaire de 2 milliards d’années découvert en Afrique

Il y a deux milliards d’années, des morceaux d’un gisement d’uranium d’Afrique ont spontanément subi une fission nucléaire, mais les preuves indiquent plutôt un dessein intelligent.
En 1972, un ouvrier d’une centrale de traitement du combustible nucléaire a remarqué quelque chose de suspect lors d’une analyse de routine d’uranium provenant d’une source minérale habituelle en Afrique.
Comme cela est le cas pour tout l’uranium naturel, le matériau étudié comprenait trois isotopes – soit trois formes avec différentes masses atomiques : l’uranium 238, la variété la plus abondante; l’uranium 234, le plus rare; et de l’uranium 235, l’isotope qui est convoité car il peut provoquer une réaction en chaîne nucléaire.
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Pendant des semaines, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) est resté perplexe.
Partout ailleurs dans la croûte de la terre, sur la lune et même dans les météorites, nous trouvons des atomes d’uranium 235 qui composent seulement 0,720 pour cent du total. Mais dans les échantillons qui ont été analysés, qui sont venus du dépot d’Oklo au Gabon, une ancienne colonie française en Afrique de l’Ouest, l’uranium 235 ne constituait que 0,717 pour cent.


Cette petite différence était suffisante pour alerter les scientifiques Français qu’il y avait quelque chose de très étrange dans ces minerais.
Ces petits détails ont conduit à de nouvelles enquêtes qui ont montré que près de la moitié de la superficie de la mine était bien en dessous de la quantité normale d’uranium 235: quelques 200 kg semblent avoir été extraits dans un passé lointain, aujourd’hui, ce montant est suffisant pour faire une demi-douzaine de bombes nucléaires.
Rapidement, les chercheurs et scientifiques du monde entier se sont rassemblés au Gabon pour comprendre le mystère entourant l’uranium d’Oklo.
Ce qui a été découvert à Oklo a surpris tout le monde, le site sur lequel repose la mine d’uranium est actuellement une centrale nucléaire souterraine qui va beaucoup plus loin que toutes nos capacités et connaissances scientifiques.
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Des chercheurs pensent que cet ancien réacteur nucléaire est vieux de 1,8 milliards d’années et qu’il fonctionnait encore il y a 500,000 ans.
Les scientifiques ont effectué plusieurs enquêtes dans la mine d’uranium et les résultats ont été rendus publics lors d’une conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Selon les médias Africains, les chercheurs ont trouvé des traces de résultats de fission ainsi que des déchets de combustibles nucléaires à divers endroits dans la mine.
D’après les études, cet ancien réacteur nucléaire était long de plusieurs kilomètres. Il est intéressant, pour un grand réacteur nucléaire de cette taille, de constater que l’impact thermique sur l’environnement s’est limitée à 40 mètres seulement tout autour de la mine.
Ce qu’ils ont découvert est encore plus extraordinaire, c’est que les déchets radioactifs n’ont toujours pas bougé et sont contenus dans des réservoirs naturels contenus dans la roche.
Ce qui est encore plus surprenant est que la réaction nucléaire s’est produite et que son produit dérivé, le plutonium, a été créé. Ce qui veut dire que la réaction nucléaire a été contrôlée. Cette découverte est considérée comme un Graal de la science atomique.
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La capacité de contrôler la réaction nucléaire indique qu’une fois qu’elle a été initiée, il a été possible de tirer parti de la puissance de sortie d’une manière contrôlée, avec la possibilité d’éviter des explosions catastrophiques ou la libération de l’énergie en une seule fois.
Les chercheurs ont surnommé le réacteur nucléaire d’Oklo, le « réacteur nucléaire naturel », mais en vérité, tout cela dépasse notre compréhension normale de la physique et de la géologie.
Quelques uns des chercheurs qui ont participé aux tests disent qu’il y a 1,8 milliards d’années, une réaction en chaîne nucléaire s’est spontanément produite. Ils ont aussi conclu que de l’eau a forcément été utilisée pour contrôler la réaction de la même façon que les réacteurs nucléaires modernes le font de nos jours, pour éviter une explosion. Tout cela, « naturellement ».
Cependant, le Dr. Glenn T. Seaborg, directeur de la commission des États-Unis pour l’énergie nucléaire de 1961 à 1971 et lauréat d’un Prix Nobel pour ses travaux sur les éléments de synthèse lourds, a démontré que pour que l’uranium se « consume », il faut que toutes les conditions requises soient absolument à la bonne place.
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Par exemple, l’eau utilisée dans la réaction nucléaire doit être extrêmement pure. Si quelques petits morceaux sont contaminés parmi des millions d’autres, ils « empoisonneront » la réaction, ce qui l’emperchera de continuer à produire de la chaleur. Le problème c’est qu’une telle eau aussi pure n’existe pas naturellement.
D’une certaine façon, une réaction a eu lieu, suggérant que l’uranium d’origine était bien plus riche en Uranium 235 que ce qui est naturel trouvé dans une formation rocheuse.
Sources: Humans Are Free, le 28 mai 2015

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