La ville d’Oufa accueille les sommets de  l’Organisation de Shanghai et des BRICS, objets de l’attention des analystes et des médias internationaux. Les États-Unis ne cachent pas leur irritation et tentent de ramener l’attention sur eux. Par exemple, Deborah Lee James, secrétaire adjointe des Forces aériennes s’est fait remarquer, lors d’une interview à Reuters, en qualifiant la Russie de «plus grande menace à la sécurité nationale américaine.» Son propos n’avait rien d’original: arguant des «actions menaçantes» de Moscou en Europe de l’Est, James a appelé les Etats-Unis à étendre leur présence militaire sur le vieux continent, en forçant ses alliés de l’OTAN à consacrer 2% de leur PIB à la défense pour maintenir l’alliance. Seuls 4 des 28 Etats membres sont à ce niveau de dépenses militaires. Ce qui montre que les fables sur les «terribles Russes» ne fonctionnent toujours pas.