vendredi 10 juillet 2015

Provence : vol massif d’explosifs et de détonateurs dans un dépôt de l’armée



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Environ 180 détonateurs et des dizaines de pains de plastic ont été dérobés dans un dépôt de munitions de l’armée de terre, à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, dans la nuit de dimanche à lundi.

Voici une affaire particulièrement embarrassante pour le ministère de la Défense. Selon les informations d’Europe 1, un ou plusieurs individus ont réussi à s’introduire dans l’enceinte d’un important dépôt de munitions de l’armée de terre dans la nuit de dimanche à lundi. Et les malfaiteurs, qui ont pénétré sur ce site situé à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, ne sont pas repartis les mains vides. Selon nos informations, Ils auraient emporté de nombreux détonateurs et des quantités importantes d’explosifs.

180 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et des grenades

Environ 180 détonateurs (électroniques et pyrotechniques) ainsi qu’au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades ont disparu de ce site militaire dans la nuit de dimanche à lundi. Et il ne s’agit-là que de premières estimations qui restent à confirmer : l’inventaire était toujours en cours, lundi soir sur place.

Neuf bâtiments forcés

Le site de Miramas ne se présente pas comme une caserne entourée par des murs. Il s’agit d’avantage d’une grosse plateforme logistique de l’Armée de Terre. Un lieu de stockage de matériel pour les opérations extérieures, les « Opex », qui sont menées en Afrique. Mais il s’agit également d’un lieu de stockage de munitions. Des dizaines de bâtiments, isolés les uns des autres par mesure de sécurité, composent le site qui s’étend sur 250 hectares, entourés par deux rangées de grillage, sans caméras de vidéosurveillance.
En journée, le site est fréquenté par 200 militaires et civils. La nuit, il ne reste que quelques gardiens et les militaires qui dorment sur place. Selon nos informations, ce sont neuf bâtiments, ou « alvéoles », dans le jargon militaire, qui ont été forcés. Les malfaiteurs sont repartis en perçant et soulevant le grillage.

Une affaire signalée en haut-lieu

Mardi matin, les enquêteurs n’avancent aucune hypothèse franche et définitive mais font état de craintes d’une attaque terroriste auxquelles s’ajoutent la piste plus traditionnelle du grand banditisme. Ce vol a en tout cas été commis par des individus bien renseignés : des militaires ou anciens militaires, des hommes qui connaissaient bien le lieu. La gendarmerie a été chargée de l’enquête, et l’affaire, ultra-sensible, a été signalée au plus haut sommet de l’État.

Ananalyse de Quenel+
Au final, ça sert à quoi, Vigipirate ? À vider les casernes et à éparpiller nos soldats pour faciliter le vol de matos militaire ?
À quoi doit-on s’attendre, maintenant ?
À quoi toutes ces armes vont-elles bien pouvoir servir ? Seront-elles envoyées au Moyen-Orient pour ravitailler les « djihadistes modérés », soutenus par nos gouvernements occidentaux, qui ont pour projet de détruire les pyramides d’Égypte ? Doit-on s’attendre à un attaque sous fausse bannière en France dans les semaines ou mois qui viennent ?

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