mercredi 8 juillet 2015

FORCE DE DÉFENSE DE MARS : DÉFENDRE LES COLONIES HUMAINES – TRANSCRIPTION DE L’INTERVIEW. DEUXIEME PARTIE.




Insignes: en haut à gauche: "Force de Défense de la Terre" Défendre la patrie et tout ce en quoi nous croyons;
en haut à droite: ExoNews.TV Pour des informations qui ne sont pas de ce monde;
en bas à droite : MDF pour "Mars Defense Force".

Ecrit par ADMIN le 2 juillet 2015,  publié sur FEATURED, INTEVIEWS

DEUXIEME PARTIE
Rappel 1ère partie :



Voilà la deuxième partie de la transcription du témoignage original explosif de Randy Cramer (alias Capitaine Kaye) qui prétend avoir servi sur Mars en tant que membre d’une Force d’élite de la Défense de Mars pendant plus de 17 ans. Le but principal était de protéger une «Société des Colonies de Mars» composée de cinq implantations civiles sur Mars des Martiens indigènes. Dans l’interview, Cramer décrit la manière dont il a voyagé vers une base secrète de la Lune pour y signer le contrat d’engagement pour 20 ans de service. Il a ensuite été transféré sur une base militaire où son unité a été engagée dans des combats territoriaux avec les Reptiliens indigènes et des Martiens insectoïdes. Il s’agissait de la deuxième interview de Cramer d’une série de cinq où il a décrit sa formation en tant qu’enfant-soldat faisant partie d’une unité d’élite du Corps des Marines qui fournit du personnel pour un programme spatial secret disposant de bases militaires sur la Lune, Mars et d’autres parties du systèmes solaire.

La version audio de l’interview par Skype a été publiée le 8 avril 2014, et cela été la première fois que Cramer s’était manifesté avec sa «mémoire complète» des évènements qui se sont produits au cours de ses 20 années de service de 1987 à 2007. Dans une précédente interview avec Eve Lorgen  en 2006, Cramer a utilisé le pseudonyme de «Zed» et a décrit ce qu’il se rappelait à l’époque de ses contacts avec plusieurs races extraterrestres. Cramer prétend qu’en 2014, il a été autorisé à révéler ses expériences du programme spatial secret par ses supérieurs de l’unité spéciale du Corps des Marines des Etats-Unis (USMC).
L’interview audio originale par Skype a été publiée par ExoNews.TV sur :
https://youtu.be/YCTYkYcYuI0

Abréviations:
M.S.: Michael Salla
R.C.: Randy Cramer (Capitaine, Corps des Marines des Etats-Unis)
(0:00) – Les repères horaires se réfèrent au temps de l’interview
Note. Randy Cramer a utilisé le pseudonyme de Capitaine Kaye dans la série de cinq interviews publiée en avril 2014. Les redondances linguistiques telles que “vous savez”, “donc”; “et”, “ah”, etc. ont été éliminées à des fins de correction grammaticale ou pour faciliter la lecture. Les repères horaires permettront au lecteur de se référer au passage audio correspondant.
Formatage: toutes les questions sont en gras, et le texte normal est la réponse de Randy Cramer (Capitaine Kaye).

© Michael E. Salla, Ph.D. Copyright Notice
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TRANSCRIPTION DE L’INTERVIEW MENÉE PAR SKYPE
DEUXIÈME PARTIE

(35:21)
M.S. : Bien, maintenant bien sûr vous êtes arrivé sur Mars aux environs de 1987, et Aries Prime a été fondé en 1975. Donc bien sûr tout cela se passait en pleine Guerre Froide, donc l’Union soviétique faisait-elle partie de la Force de Défense de Mars et de la gestion d’Aries Prime ?

(35:41)
Absolument. Oui, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Allemagne, je veux dire tout le monde coopérait. Absolument, c’est ce qui se passait, et on m’a posé cette question à de nombreuses reprises. Comment se fait-il que ces gens coopèrent alors qu’en même temps tout le monde se bat. Du genre, qui ment ou tout cela n’est-il que du théâtre ? Je pense que la vraie réponse à cette question est que les gens qui se sont séparés des autorités étatiques officielles pendant des décennies pour constituer des organisations parallèles, sont à ce point déconnectés que les gens ne savent pas ce qui se passe vraiment, qu’ils sont en train de se battre entre eux. Ils ont toutes sortes de problèmes entre eux, et se haïssent et veulent s’entretuer. Les gens qui se sont positionnés ainsi ont fait cette autre chose, qui est de coopérer à des fins et des avantages mutuels, et d’essayer de mettre de côté tous ces problèmes sur Terre avec le temps en les maintenant à distance. Donc c’est cette «mise à part» qui explique leur comportement.

(36:50)
M.S.: Je vois, donc à ce moment-là vous allez commencer votre mission officielle, donc à quoi allez-vous être officiellement affecté ?

(37:02)
R.C.: Au moment de notre arrivée sur Aries Prime, nous sommes tous informés que nous sommes maintenant des membres de la Force de Défense de Mars (MDF). La MDF est l’organisation militaire spécifique, une organisation militaire privée sous contrat, qui est particulièrement chargée de protéger la MCC (Société des Colonies de Mars) et ses intérêts. On nous a dit : vous êtes désormais un membre de la Force de Défense de Mars, vous allez recevoir un billet, une petite carte, un papier qui vous dira quelle navette vous devrez prendre. Puis vous embarquerez à bord de cette navette qui vous amènera à une base dans laquelle vous resterez probablement au cours des 20 ans à venir, et quand vous arriverez dans cette base, on vous informera exactement de ce que vous allez faire, avec qui vous allez travailler, et vous recevrez tous les équipements d’entraînement nécessaires, etc.

(38:11)
Donc, je reçois mon billet, mon dossier, retourne au tarmac, me dirige vers la navette dans laquelle je dois prendre place. Cette fois, les véhicules sont assez petits, pas plus grands que la moitié d’un autobus. Ils font la moitié d’un autobus urbain, pas grands du tout. Je pense qu’il y a de la place pour 20 personnes, plus un pilote et un copilote à l’avant et des rangées de sièges se faisant face avec une porte à l’arrière. Vous montez, entrez et vous asseyez. Les sièges ne sont pas tous occupés dans ce véhicule, il y avait seulement 15 ou 16 personnes, donc il y avait quelques places vides. A l’inverse du grand vaisseau qui était très doux à la conduite, au décollage et à l’atterrissage, sans grande impression de mouvement ou de perturbations, ce véhicule était plutôt bruyant et vous pouviez sentir le mouvement et le choc quand il décollait du sol … il semblait effectuer l’essentiel de ses manœuvres entre 5 et 7 mètres du sol, à peine au-dessus des véhicules de surface. Je pense qu’il pouvait voler plus haut, mais que voler à basse altitude le rendait moins vulnérable, … (inaudible) pourrait constituer une cible s’il volait plus haut dans les airs.

(39:47)
Nous avons passé environ … trois ou quatre heures à survoler ce paysage rocheux rougeâtre. C’est ainsi que nous sommes arrivés à la base avancée Zebra où j’ai passé les 17 années suivantes de ma vie en tant que membre de la division 098 des opérations tactiques spéciales de la Base avancée Zebra qui abritait également une autre division qui se trouvait à moins de 30 mètres de la base principale. Donc il y avait deux bases séparées proches, l’autre étant la division 097. Notre homologue était la division 097, et nous étions la division 098 Opérations tactiques spéciales, Force de Défense de Mars, Base Avancée Zebra.

(40:50)
Nous sommes arrivés et avons pénétré dans l’installation, et nous sommes retrouvés en face de jeunes recrues déjà en poste, qui nous ont montré les lieux, amené à l’intérieur de la structure pour nous faire visiter ce que j’ai appelé «le fer à cheval» parce que les quartiers principaux des casernements étaient au fond, les plus éloignés quand vous entriez, et formaient l’extrémité du fer à cheval que constituait la station, si bien que les deux extrémités opposées se rejoignaient, séparées par un couloir qui les reliait, si bien que l’ensemble formait une espèce de fer à cheval …

(41:32)
Ils nous ont amenés dans le fer à cheval, et comme nous faisions le tour, on appelait nos noms pour nous indiquer les quartiers individuels pour les escadrons au nombre de 16. Il y avait alpha, bravo, charlie, delta, etc. toute la liste. Ils appelaient à voix haute «untel alpha», «untel bravo». Nous arrivons à delta et il y avait moi et un autre gars. C’était du genre Cramer, Hansen, Escadron Delta. Donc nous sommes entrés et ils ont dit attendez là que le reste de votre équipe revienne, et vous serez mis au courant par eux et ils vous diront ce que vous avez à faire. Je pourrais entrer dans les détails, mais pour faire court, le reste de l’escadron est revenu. Nous avons fait connaissance, réalisant que nous devrions être amis, et c’est le premier jour où j’ai rencontré mon escadron et que j’ai réalisé ce qui allait se passer.

(42:32)
Le lendemain était notre premier jour d’entraînement où nous nous sommes familiarisés avec l’armure mécanique, les combinaisons environnementales et les fusils gauss ou armes à propulsion magnétique, et nous sommes exercés à mettre et enlever nos armures, à tirer avec nos armes, et à viser des cibles représentant les menaces connues à l’époque. Nous avons été mis au courant par l’officier de renseignement de la base de l’endroit où nous nous trouvions, de notre mission, des menaces potentielles … Il nous a expliqué que le travail de la Société des Colonies de Mars était d’extraire des minéraux et des ressources, et que notre travail consistait à tuer tout ce qui essaierait de s’y opposer.

(43:27)
On nous a informés que les espèces indigènes sur Mars étaient nombreuses. Il y a un bon nombre de créatures vivantes sur Mars actuellement. La surface est toujours très clairsemée, par rapport à ce qu’elle était avant le grand accident, qui est la manière dont je le conçois. J’y reviendrai dans une partie plus appropriée pour raconter cette partie de l’histoire de Mars telle que je l’ai comprise, ou telle qu’on me l’a racontée. Donc on nous a mis au courant sur qui est qui et quoi est quoi. Donc il s’avère qu’il y avait deux espèces évoluées principales à part nous qui vivaient sur cette planète et que nous allions avoir affaire à elles.
Une espèce Reptoïde locale et une espèce Insectoïde locale qui ne vivent pas nécessairement dans les mêmes régions, mais qui avaient leurs propres nids et ruches, peu importe comment on les appelait à l’époque.

(44:28)
 On nous disait pour l’essentiel dans ce briefing, voilà les sauvages du coin et les bestioles auxquelles vous aurez affaire. On ne nous a donné à aucun moment l’impression qu’il s’agissait de cultures évoluées et civilisées, qu’elles avaient des connaissances supérieures ou une philosophie ou une technologie ou n’importe quoi d’autre. Juste qu’elles tendaient à constituer une épine dans nos fesses avec laquelle nous devrions compter. J’ai appris plus tard que ce n’était pas le cas. C’étaient des espèces très évoluées, dotées d’intelligence, dotées d’une culture, dotées d’une civilisation. Ce n’est pas ce qui nous a été dit au cours du briefing.

(44:28)
On nous a expliqué quelle était la principale tactique et stratégie sur Mars, et que la manière dont ces espèces travaillaient sur Mars était un constant défi à nos frontières. Partout où vos frontières sont établies, une base avancée rencontrera la frontière d’une espèce Reptoïde ou Insectoïde, tanière ou ruche, et fera l’objet d’un espace contesté, où elles nous mettront au défi. Elles le contesteront au point d’attaquer et de complètement submerger votre propre tanière ou nid, comme elles l’appellent. Mais elles ont une stratégie, qui est de ne pas éliminer totalement le nid de quelqu’un, de ne pas tuer tout le monde à l’intérieur du nid. Si vous pénétrez dans la ruche ou le nid ; ou dans notre cas notre base, votre but est de tuer toutes les fourmis-soldats pour ainsi dire, ou vous tuez ou écrasez tous les œufs dans la couveuse, la prochaine génération de combattants. Vous n’allez pas essayer d’éliminer ou d’éradiquer toute l’espèce car cela créerai un vide et vous ne savez pas nécessairement ce qui va arriver et occuper le voisinage laissé vacant parce que tout le monde reste essentiellement sur ses positions.

(46:35)
Il n’y a pas un besoin pressant d’expansion d’une ruche ou d’un nid, ici ou là. Il règne un fort sentiment isolationniste. Vous restez où vous êtes, et nous allons occasionnellement tester votre secteur, votre espace, et nous allons occasionnellement réduire votre niveau de menace en écrasant vos œufs et tous vos soldats afin que vous deviez en couver et en élever beaucoup plus. Cela maintient un certain équilibre et une certaine sécurité, et un certain équilibre de «nous pouvons tous nous développer et vivre ensemble sans qu’il soit nécessaire de s’énerver ou de perdre le contrôle». Cela maintient chacun dans un état de guerre et de conflit constant, de menace, et d’attaque et de défense. Notre principale stratégie, nous a-t-on affirmé, était de défendre ces frontières, et de faire occasionnellement des raids sur le nid de quelqu’un d’autre pour les faire respecter. Au cas où nous faisions un raid sur la tanière ou le nid nous n’étions pas censés les éliminer avec toute la technologie dont nous disposons. Nous étions supposés utiliser la même tactique d’écraser leurs œufs ou de détruire tous les petits pour les ramener à l’état où ils se trouvaient quelques générations auparavant et qu’il leur faille plusieurs mois avant de retrouver la même capacité offensive.

(47:50)
On nous a informé que c’est la manière dont nous allions procéder et que nous allions passer pas mal de temps à le faire. Après le briefing du renseignement sur l’état de la situation, qui vous combattez, et où vous allez les combattre, nous avons eu droit au discours du vieux, le colonel de la base. Un bon vieux gars, je veux dire un type que je respecte toujours, qui nous a délivré un beau discours sur qui nous étions et pourquoi nous étions ici. Pour être honnête, c’était un discours assez motivant. Il a dit un tas de choses positives sur qui nous étions, et pourquoi nous étions ici, le bien que nous faisions pour notre peuple sur notre planète natale, et pourquoi nous devions être fiers de ce que nous faisions là où nous étions. Encore une fois, c’était un beau discours, qui m’a motivé. Donc après les discours introductifs de chacun, nous sommes passé directement le lendemain … à la manière dont fonctionnait tout notre équipement … Nous avons probablement eu notre première escarmouche le cinquième jour après notre arrivée.

(48:52)
M.S. : Vous avez mentionné que les races Reptoïdes et Insectoïdes qui étaient là étaient indigènes. Je suppose qu’elles n’ont rien à voir avec les races E.T. Reptoïdes et Insectoïdes qui disposent de vaisseaux spatiaux évolués et voyagent à travers notre galaxie, et dont on a rapporté qu’elles ont eu des relations avec la population terrestre. Ces races Reptoïdes et Insectoïdes ont donc connu un développement indigène au cours de nombreux millénaires.

(49:26)
R.C.: Oui, absolument, c’est le moment d’aller plus en détail dans ce que j’ai compris de l’histoire de Mars telle qu’elle m’a été relatée. Donc il faut que fasse quelques sauts dans le temps sinon cela risquerait d’être une très longue histoire. Donc je vais aller directement à cette partie réellement intéressante. Quelques années plus tard, au cours de ma seconde décennie de service … à l’époque j’étais passé de simple soldat dans une équipe de tireurs au rang de chef de l’escadron Delta, nous avons été capturés, intentionnellement, par l’espèce Reptoïde qui s’appelle elle-même les Gah Luka (phonétique) ce qui équivaut à nous appeler Terriens parce que nous vivons sur Terre, Gah Luka est le nom qu’ils donnent à leur planète, leur patrie, donc ils s’appellent peuple de la patrie, les enfants de Gah Luka.

(50:42)
Lorsque nous avons été capturés, ce qui rappelez-vous était intentionnel, ils ont décidé qu’ils en avaient assez des petits jeux auxquels nous avions joué au cours de toutes ces années et qu’il était temps de se rapprocher de ce primate imberbe rose qui avait atterri chez eux et leur causait des ennuis. Encore une fois, ce ne sont pas des sauvages. Ils sont extrêmement intelligents. En fait, ce sont les descendants d’une très ancienne espèce martienne qui était très évoluée et disposait de technologies très avancées et de la technologie du voyage spatial. Assez évoluée pour avoir failli se détruire entièrement lorsqu’ils ont soufflé leur atmosphère. Lorsque l’atmosphère a disparu, cela a essentiellement modifié l’équilibre de la pression … Le changement de pression a fait bouillir les océans, et a tellement accéléré les systèmes de haute et basse pression que cela a généré des vents de 1300 km/h. Avec tout l’air et l’humidité évacués de la planète et la gravité essayant de les attirer à nouveau, il n’a fallu que quelques heures ou jours pour … que l’atmosphère se re-stabilise et crée une autre bulle autour d’elle. A ce moment, tout avait été emporté et des vents de milliers de km/h soufflant pendant on ne sait combien de temps avaient détruit toute vie à la surface.

(52:10)
S’ils n’avaient pas déjà entrepris de sérieux efforts pour construire leurs propres bases ou cités souterraines solides et sûres à une profondeur de plusieurs centaines de mètres, ils n’auraient jamais survécu parce que tout ce qui se trouvait à la surface avait été complètement anéanti. D’après ce que j’ai compris, c’est que les Reptoïdes survivants qui étaient dans les souterrains à ce moment-là ont réalisé la situation et se sont éveillés au fait que «bon sang, nous venons de tuer notre planète.» Cela n’était pas une situation facile … Il y a eu une séparation, et pas en deux parties égales. Deux clans se sont formés. Il y avait ceux qui disaient : «bon, nous avons mal agi et nous devrons faire pénitence pour cela, et nous allons devoir rester ici et régler le problème. Nous devons rester ici et guérir notre planète, et re-terraformer notre planète … Si cela nous prend les prochains dix, vingt, ou plus de milliers d’années, eh bien c’est notre responsabilité et nous allons devoir le faire pour restaurer ce que nous avons fait, à savoir tuer tout ce qu’il y avait à la surface de la planète».

(53:22)
L’autre faction disait : «bon dieu non, nous allons partir d’ici. Tout est mort, tout est parti, adieu, c’est terminé. Autant partir». Ils ont fait leurs bagages et sont partis. Il est tout à fait possible ou même probable que certains d’entre eux soient partis sur Terre, et que … une des nombreuses espèces de Reptoïdes qui soient venues ici il y a dix ou vingt mille ans qui ont pu être amicales ou non, qui nous ont causé des ennuis, aurait pu appartenir à certains de ces Reptoïdes martiens qui sont partis à ce moment-là*. Je suis absolument persuadé qu’il ne s’est pas seulement agi d’eux, mais je suis assez sûr que d’autres espèces nous ont fait plus de mal qu’ils ne l’ont fait. Mais si c’est le cas, ils pourraient constituer une des espèces qui assurent le niveau intermédiaire de la hiérarchie Illuminati, ou quelque chose qui pourrait être ici sur Terre, et constituer une réponse à cela.
*selon d’autres sources, des créatures d’origine martienne seraient arrivées sur Terre, et se seraient vu concéder par les Atlantes des territoires dans l’actuelle Floride (NdT.)
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Cela me rappelle un ancien article "Or, dans une lettre publiée le mois dernier, Drunvalo Melchizedek affirme que cette organisation secrète existe bel et bien, mais que l’un de ses objectifs serait au contraire la destruction des Juifs. Selon lui, les Illuminati - du moins ceux qui les contrôlent - seraient les descendants d’une colonie martienne venue jadis sur la Terre pour essayer de s’en approprier les ressources humaines et économiques, en s’attaquant d’abord au pouvoir alors aux mains des ancêtres de la race juive actuelle. Les Illuminati, Bilderberger et autres Bush ne seraient donc que des marionnettes au service des descendants de ces colons venus de Mars."

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(54:25)
Mais ceux qui sont restés, ont vraiment changé d’attitude pour être honnête. Le genre de différence entre les tribus nordiques et les tribus méridionales, comme on les appelle maintenant, est que les tribus méridionales ont décidé que pour apaiser leur planète, ils devraient revenir à leurs anciennes coutumes. Leur choix de se battre avec des armes primitives, ou de se battre en utilisant des techniques guerrières primitives est une attitude délibérée de leur part de mettre leurs actes en accord avec leurs pensées, qui consistent à rester fidèles aux anciennes coutumes de leur monde et de leur planète pour conserver cette ancienne philosophie guerrière, cette ancienne manière de vivre, plutôt que de mener la guerre, étant donné que cette nouvelle manière de vivre ne leur avait apporté que l’anéantissement général … Donc leur philosophie est la suivante : «revenons en arrière, l’évolution était mauvaise, donc revenons en arrière, c’est la manière dont nous devrons résoudre le problème». Donc les tribus méridionales, je ne dirai pas d’elles qu’elles sont les plus amicales ou celles avec lesquelles nous aimerions essayer d’établir de bonnes relations, ou des relations positives, parce qu’elles n’y sont pas intéressées. Elles sont intéressées par une vie en état de guerre, c’est ce qu’elles font et elles croient que c’est cela être fidèles à leur planète, et leur vraie nature est d’être belliqueux.

(55:48)
Les tribus nordiques sont un peu plus variées, un peu plus différentes, et dans certains cas plus mystiques, plus spirituelles … et donc quand nous avons été capturés, c’était dans le but d’aller au fond des choses sur qui nous étions et ce que nous avions en tête afin qu’ils puissent décider s’ils devaient éliminer cet intrus qui était arrivé, cette espèce d’envahisseur. Ou si c’était quelque chose avec laquelle ils devaient collaborer et apprendre de leur expérience sur leur monde également. Cela a été un processus longuet, un processus pénible et tortueux, auquel ils n’ont pas été favorables au début. Ils voulaient vraiment connaître le fond des choses. Donc il y a eu un certain nombre de jours où j’étais suspendu par les bras, comme cela, dans une position d’extension, questionné pendant des jours avant qu’ils me détachent, et me permettent de me mêler à leur communauté et de me donner une chance d’y participer en tant que membre du groupe. Je me sentais vraiment chanceux d’avoir cette opportunité, et j’ai eu le temps d’en apprendre pas mal, et au cours de cette période j’ai été amené à jouer le rôle de leader de cette tribu Reptoïde afin de rencontrer la tribu Insectoïde, et de les rencontrer pour la première fois grâce aux Sauriens, comme agent de liaison, comme intermédiaire. C’était vraiment intéressant.

(57:13)
Les Insectoïdes étaient essentiellement une espèce souterraine dotée d’une intelligence supérieure, et d’une grande aptitude à manipuler leur propre biologie, et à faire pousser organiquement et faire éclore tout ce qu’ils voulaient. Ils étaient très évolués pour une espèce insectoïde qui n’utilise aucune technologie électronique … nous avons été surpris par le genre de choses qu’ils réussissaient à faire. Pour l’essentiel, lorsque les Reptoïdes ont été obligés de se réfugier sous terre en raison de la destruction de la surface, cela a permis lors de la nouvelle terra-formation de la planète, aux insectes de venir à la surface et de commencer à y construire d’énormes ruches pour se développer. Le fait que les Reptoïdes aient failli s’annihiler eux-mêmes est ce qui a permis à Mars de devenir une planète à deux espèces … Cette autre espèce a été capable en quelque sorte d’émerger, de s’assurer un espace ; et selon le propre système des Reptoïdes de ce qu’ils croient être les lois qui régissent leur planète, les insectes ont pu défendre et maintenir cet espace en se comportant selon les mêmes lois de respect et de force, ce qui était correct. Ils ont pu définir leur espace et cohabiter, et malgré tout mener d’occasionnelles escarmouches ou incursions réciproques qui semblent être dans l’ordre des choses.

(58:50)
Il est intéressant de noter qu’il existait également un assez bon traité de paix entre la plupart des tribus nordiques et les insectes. Entre ces derniers et les tribus nordiques il n’y avait pas beaucoup de combats. Ils vivaient vraiment en bonne intelligence. Je pourrais continuer à en parler, mais je vais vous laisser poser une autre question ou poursuivre.

(59:05)
M.S. : Pour l’essentiel, votre principale responsabilité lorsque vous étiez stationné à la Base avancée Zebra était de prendre part à toutes les hostilités à la surface martienne et de protéger la Société des Colonies de Mars, les différentes bases qu’elle y entretenait. Je pense que cela s’est passé plus tard, avez-vous participé à des batailles dans l’espace, ou avez-vous connaissance de telles batailles, et était-ce quelque chose que vous souteniez d’une certaine façon ou à laquelle vous avez été directement mêlé ?

(59:45)
R.C.: A ma connaissance à cette époque, on ne nous donnait pas beaucoup de détails dans nos briefings quotidiens sur ce qui se passait en-dehors de la surface de Mars, ou de ce qui se passait en-dehors de notre secteur d’activité. On ne nous tenait même pas au courant de ce qui se passait dans les autres établissements. Nous n’avions réellement d’informations que sur ce qui se passait dans notre propre secteur, et dans la zone couverte par notre propre base avancée. Nous avons eu l’impression par tout ce qui se passait par ailleurs qu’il y avait également une bataille en cours dans l’espace, avec certains peuples. Nous n’avions pas beaucoup d’informations sur qui se battait et qui tirait sur qui. Je suppose que je pourrais dire ceci, le conflit en lui-même, nous ne comprenions pas qui faisait partie du jeu, parce que à côté des espèces indigènes Reptoïdes et Insectoïdes, et nous, il y avait une espèce de Reptoïdes envahisseurs dont nous n’avons pas compris pendant des années qu’elle était distincte des espèces indigènes.

(1:01:03)
Pendant plusieurs années, nous étions partis de l’hypothèse qu’un Reptile était un Reptile, et qu’ils faisaient tous partie du même groupe, même s’il y en avait de différentes tailles, formes et couleurs. Il ne devait s’agir que de différents rangs, distinctions ou races individuelles, avec lesquels ils coopéraient. Nous avons supposé pendant longtemps que tous les Reptiles étaient les mêmes, et ce n’était pas le cas. Il y avait une espèce de Reptoïdes envahisseurs, qui étaient des Draconiens, des Draconiens d’Alpha (provenant du système solaire d’Alpha Draconis, un des soleils de la constellation du Dragon, NdT.). Longtemps nous avons cru que les deux espèces reptiliennes étaient les mêmes. Les Draconiens essayaient réellement de rester en-dehors du jeu en amenant tous les autres protagonistes à se combattre entre eux. Donc plus il y avait d’hostilité, plus il y avait de combats, plus ils nous encourageaient à nous battre les uns contre les autres, les sauriens indigènes, les insectes indigènes et nous, c’était positif pour eux. Il nous a fallu un certain temps pour réaliser grâce à de bons renseignements que ce n’était pas le cas, et que nous devions reconsidérer ce qui se passait. Notre but finalement était de nous défendre contre toute menace, mais il faut que je fasse la distinction que ce que nous pensions qu’il se passait n’était pas exactement ce qui se passait. C’était dû en partie à des renseignements erronés, en partie à notre ignorance des espèces, qui se ressemblaient … sans réaliser qu’il s’agissait de deux espèces complètement différentes.

(1:02:29)
Nous ne savions pas que les Reptiles indigènes se battaient contre les Reptiles envahisseurs, et que les insectes se battaient contre les Reptiles envahisseurs, et que ces derniers essayaient de nous inciter à nous battre contre les espèces indigènes, pour éviter que nous les combattions eux. Nous n’avions pas réalisé que si nous étions l’objet d’attaques aériennes, ce n’étaient pas les mêmes Reptiles que ceux qui essayaient de nous attaquer en souterrain, en creusant dans le sable. Donc la situation était assez confuse pendant un moment, pour savoir qui faisait quoi, et qui combattait qui. Les opérations au jour le jour se résumaient au fait que si quelque chose approche, équipez-vous, sortez, battez-vous. Si quelque chose pénètre ou envahit le camp, appliquez les protocoles d’engagement concernant la défense du périmètre jusqu’à ce que cela soit terminé, puis refaites la même chose le lendemain si nécessaire.

(1:03:23)
M.S. : Il y a eu un certain nombre de sources qui ont décrit une race humaine indigène sur Mars qui historiquement, à une époque de dévastation, aurait émigré sur Terre, et dont certains se seraient établis sous terre. Avez-vous vu de telles preuves, ou eu connaissance d’informations concernant une race martienne indigène humanoïde ?

(1:03:49)
R.C. : Pas une race indigène. On m’a expliqué que beaucoup d’espèces différentes avaient occupé la surface de Mars au cours des âges. Tout comme beaucoup d’espèces ont occupé la surface de la Terre au cours des âges. Donc Mars ne fait pas exception. Il y a certainement un bon nombre d’autres Reptoïdes, Mammifères et autres types ou espèces qui sont venus ici, sont restés un moment, ont mené des conflits et sont repartis. Il y avait certainement des époques où les Reptoïdes indigènes n’étaient pas aussi évolués … (inaudible) obtenu des technologies, reçu de l’aide, été empêchés de progresser, été utilisés … ils ont vécu la même histoire que nous mais d’une manière unique bien à eux.

(1:04:46)
M.S.: Donc vous avez été stationné sur la Base avancée Zebra pendant 17 ans et vous avez participé à tous ces combats, luttant contre quiconque constituait une menace pour la Colonie de Mars ou Aries Prime ou d’autres installations, dans votre temps libre, que pouviez-vous faire pour vous distraire. Vous êtes-vous rendus sur Aries Prime ou juste flâné à l’extérieur ? Que se passait-il durant votre temps libre ?

(1:05:18)
R.C. : Oh, bien sûr, nous ne quittions jamais la base, sauf pour des nécessités de service, nous devions sortir et défendre quelque chose et revenir. Nous ne sommes jamais partis. Tous notre temps d’inactivité et de loisirs se passait quasiment dans le fer à cheval. Heureusement les simulateurs que nous utilisions pour l’entraînement pouvaient également servir de distraction. C’est essentiellement une sorte de système d’expérience holographique auquel vous vous connectez. Il y a un casque et une sorte d’enveloppe dans laquelle vous prenez place, et vous êtes plongé dans une expérience absolument virtuelle qui a la capacité, parce qu’elle est complètement connectée à votre système nerveux central, d’entraîner la mémoire musculaire en même temps. La quantité d’informations qui est transmise dans les simulateurs est plus rapide qu’en temps réel. Donc vous pouvez accomplir 12 heures d’entraînement dans un simulateur en trois heures de temps réel. Donc ces simulateurs peuvent aussi servir d’outil récréatif. Par exemple, que voulez-vous faire aujourd’hui ? Allons à la plage. D’accord allons à la plage. Vous vous connectez au simulateur et vous passez l’après-midi à la plage.

(1:06:56)
M.S.: Je vois, donc prenons l’exemple d’une compagnie féminine, les femmes étaient-elles autorisées sur la base, ou utilisiez-vous ces simulateurs ?

(1:07:10)
R.C.: Le groupe était absolument mixte. Les hommes et les femmes étaient assignés à la division des opérations tactiques spéciales là-bas. Je dirais que dans la catégorie des super-soldats vous aviez une proportion de deux-tiers d’hommes pour un tiers de femmes. Il y avait certainement plus d’hommes que de femmes, mais afin de remédier à une situation qui aurait pu devenir très compétitive, les règles et les procédures étaient faites dans une approche très libre concernant les relations sexuelles, à la fois hétéro et homosexuelles, pour autant que cela se passe pendant le temps libre et que vous fassiez ce qu’il fallait pour apaiser vos hormones. Autrement cela aurait provoqué trop de bagarres avec des gens qui se seraient battus dans les couloirs pour des broutilles. Donc il y avait une politique très libérale quant aux relations. Une politique très libérale par rapport aux relations sexuelles et dans votre temps libre vous pouviez faire à peu près ce que vous vouliez. Vous aviez affaire à un groupe mixte.


(1:08 :32)
M.S. : Après 17 ans passés à la Base avancée Zebra, quel était votre rang, quelles étaient vos responsabilités, et qu’est-ce qui a provoqué la transition suivante dans vos activités extraterrestres ?

(1:08:53)
R.C. : Je m’aperçois que je n’ai pas fini de répondre à votre question précédente, donc je vais le faire. Dans le cadre de la division des opérations tactiques spéciales, j’ai gravi les échelons jusqu’au grade de Sergent-Major après 17 ans et 3 mois. Juste un peu plus de 17 ans. C’est alors que s’est produit un horrible désastre. Il va me falloir choisir soigneusement mes mots à ce propos. Ce n’était pas un accident, ce n’était pas un désastre naturel, mais il suffit de dire que ma division 098, notre homologue la division 097 et deux autres divisions de la base voisine, les 096 et 095, soit 244 personnes par division, 16 escadrons de 16 personnes qui je pense font 244 (en fait 256) fois quatre, soit près d’un millier de personnes, y ont été impliquées. A la fin, il n’y a eu que 35 survivants, dont moi. C’était une sale histoire dans laquelle tous les autres sont morts. A ce moment-là, c’était terminé, la division était anéantie. S’il fallait la reconstruire, ce serait à partir de zéro. Il n’était pas possible de prendre les six ou sept membres valides qui restaient et qui avaient vu le reste de la division se faire massacrer, et les remettre dans le lot de la prochaine division à constituer. Ce n’était tout simplement pas possible.

(1:10:57)
J’avais un officier supérieur qui est venu me voir alors que j’étais en convalescence dans mon lit médicalisé, et qui m’a demandé si je voulais aller dans une école de pilotage et voler. Je n’ai pas eu besoin de battre des paupières. C’était du genre, mais bien sûr que je veux voler. Il a dit : «Excellent, dès que vous en avez fini ici, et que les médecins vous déclarent aptes, nous allons vous envoyer à l’Ecole d’Officiers de l’OCS (Officer Candidate School), pour vous entraîner à voler. Les presque trois dernières années de mon temps de service de 20 ans, je les ai passées comme pilote, officier et capitaine. A ce moment-là, l’OCS était encore rattachée à la division aérienne du Corps des Marines … Il est intéressant de noter que la division aérienne était conçue sur le modèle du programme de l’US Air Force, mais comportait un nombre de pilotes et d’officiers issus d’autres armes. Alors que nous portions tous le même uniforme, nous avions des insignes distinctifs qui identifiaient le service et le pays dont nous venions. A la différence de ce qui se passait au sol. Au sol nous avions tous un uniforme complètement différent, un uniforme MDF, sans aucun insigne distinctif. Mais quand nous sommes arrivés à la division aérienne, c’était différent. Nous étions plus clairement identifiés, quant à notre arme d’origine, notre pays d’origine, afin que tout le monde … C’était un mélange plus international. Donc cela permet de répondre à la question de ce qui se passait dans les airs. Oui, au cours des dernières années que j’ai passées dans les airs, j’ai été mêlé à différentes escarmouches dans le système solaire, et en cette qualité accompli un certain nombre de choses intéressantes, y compris le bombardement de la base des Zeta sur Ganymède, qui à ma connaissance, a résolu nos problèmes avec les Zeta lorsque nous avons bousillé leur base sur Ganymède.
                 


(1:13:05)
M.S. : J’allais abandonner les questions concernant les trois dernières années de votre service pour une autre partie, une partie de conclusion finale, mais je voulais terminer cette partie en abordant cette dernière bataille dans laquelle votre division a été anéantie avec des pertes de près d’un millier d’hommes. D’abord, qui était impliqué dans cette bataille, étaient-ce les races indigènes de Mars ? Finalement, qu’est-il advenu de la Société des Colonies de Mars, ses activités ont-elles détruites ou affectées par ce qui est arrivé à la Force de Défense de Mars ?

(1:13:51)
R.C. : De très bonnes questions. Pour l’essentiel, à ce moment-là, juste avant que cette mission ne soit menée, la guerre était terminée. Une guerre à laquelle j’avais pris part pendant 17 ans, mais qui avait commencé bien avant mon arrivée. A ce que j’ai compris, elle a fait rage pendant 25 ans. C’était terminé, nous avions en fait signé les traités avec les Reptoïdes et les Insectoïdes indigènes, et avions identifié les Reptoïdes envahisseurs (Draconiens) comme les méchants, et nous étions réunis pour signer un traité. Nous nous sommes unis contre eux (les Draconiens), à trois contre un, et les avions chassés pour de bon du globe martien. C’était énorme, un grand moment de triomphe et on nous a dit essentiellement : «Bon, nous avons besoin que vous alliez dans cette ruche reptoïde qui était supposée être beaucoup plus ancienne, un ancien site qui comporte des artefacts antiques, sur lesquels les scientifiques veulent mettre la main». Il n’était pas inhabituel qu’ils trouvent des sites ou des ruines qui contenaient des objets anciens ayant une valeur archéologique, ou des technologies qu’ils nous envoyaient récupérer. Parfois c’était juste, oh, des débris, et parfois des choses étranges intéressantes. Parfois c’était juste, oh de la merde, il y aurait un vrai nid de Reptoïdes, et nous partirions, parce que nous ne serions pas assez nombreux. 

(1:15:34)
Nous avons terminé la guerre et au lieu d’en finir, ils nous ont dit : Bon, allez chercher cette chose sur ce site et nous envoyons quatre divisions, un millier d’hommes. Ce qui est assez bizarre d’envoyer mille hommes pour une mission de récupération d’objets. La plupart d’entre nous trouvaient cela très bizarre et avaient un mauvais pressentiment sur ce que nous allions faire. Nous pensions : «un moment, nous ne voulons pas que ce soit mal interprété. Nous avons signé un traité avec ces gens et nous nous sommes battus ensemble contre les vrais méchants, voulons-nous vraiment risquer tout cela en envoyant un millier de personnes dans un de leurs anciens temples dans lesquels ils nous ont demandé de ne pas entrer ? Ils ne vont pas très bien le prendre». Certains d’entre nous étaient préoccupés. Moi en tant que l’un des vétérans, j’ai protesté auprès de mon officier commandant, auprès de l’état-major, et j’ai protesté auprès du vieux (le colonel commandant), usant de toute mon influence pour lui dire : «écoutez, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je pense que ça sent mauvais, je ne pense pas que allons y arriver, et nous devrions être bien placés pour savoir que quand nous les rencontrons sur leur terrain, ils réussissent à le conserver neuf fois sur dix. S’ils nous veulent vraiment du mal, nous sommes fichus. Ce sont des guerriers puissants et la plupart du temps, ils se battent avec retenue parce que s’ils voulaient vraiment nous écraser cela serait vite terminé. Mais cela ne serait pas amusant pour eux de cette manière.» Sachant cela, je n’avais aucun intérêt à mettre les pieds là où ils voulaient nous envoyer. Mais le vieux était d’accord avec moi, il n’aimait pas cela non plus. Il a dit : «J’ai reçu mes ordres, maintenant vous avez les vôtres, donc faites ce que je sais que vous savez faire de mieux et allez-y, faites votre travail et repartez. S’il y a un problème, retirez-vous. Je vous fais confiance pour commander vos troupes, et je vous fais confiance pour être le gars qui dirige cela sur le terrain, et je … ne peux y aller et c’est la raison pour laquelle vous devez y être, et c’est pourquoi j’espère que cela se passera aussi mal que cela sera le cas de toute manière. Mais, nous avons tous reçu nos ordres, donc allez les exécuter».

(1:17:44)
R.C. : Nous devions accéder à ce grand site ancien souterrain par une série de tunnels et de cavernes qui y menaient. Nous ne voulions pas envoyer tout le monde par le même chemin, car cela nous aurait bloqués dans les petites cavernes où nous ne pouvions avancer qu’à six à huit de front. Avec mille personnes, vous encombrez vite les passages. Nous essayions de garder … les directions autant que possible. Finalement nous arrivons dans le bâtiment principal en forme de dôme, ce qui revient à se tenir à l’intérieur de quelque chose de la taille du superdome ou de l’astrodome ou de quelque chose de comparable. Quelque chose comme un stade couvert. C’était aussi grand et rond. Nous arrivons au milieu de la salle et tentons de communiquer avec le QG pour savoir quoi faire ensuite, et c’est alors que toutes les communications sont coupées, et nos radios et nos signaux sont brouillés, et que nous nous regardons tous en nous disant que cela ne présage rien de bon. Puis autour de tout le toit en forme de dôme, à intervalles réguliers, ce qui semblait être de la roche se transforme en portails. Je ne suis pas sûr s’il s’agissait d’hologrammes solides ou non, mais ce qui ressemblait à des murs en roche n’en étaient plus et se changeait en portails débouchant tous dans cette salle. Comme des fleuves jaillissant de collecteurs, émergeaient de chaque portail des flots de grands guerriers reptoïdes martiens menaçants et furieux faisant des moulinets des deux mains avec des armes blanches à grosses lames. Ils ont commencé par encercler tout le monde en formant un grand cercle, puis une spirale, et à se balancer. Le cercle extérieur de nos troupes ayant commencé à tomber et être coupé en morceaux, nous avons essayé de nous recentrer pour gagner de la distance afin de pouvoir lutter et nous défendre. Non, c’était comme être pris dans un mixeur.

(1:20:38)
A ce stade, nous les crânes d’œuf, avions développé une technologie de trou de ver localisé si bien que beaucoup de nos transports de troupes à ce stade de la partie, se faisaient par le biais d’un phénomène de trou de ver localisé. Mais les Reptoïdes avaient complètement brouillé nos capacités de communication, brouillé nos capacités d’envoyer des coordonnées de localisation de troupes … Quelqu’un a réussi à faire fonctionner sa radio, ou à passer à un autre signal ou sur une autre fréquence et à contacter le QG, pour leur dire ce qui se passait, et ce que nous devrions faire, ce qui allait se passer. Ils nous ont dit de rester sur place, comme si nous pouvions faire autre chose, et que d’une minute à l’autre ils pourraient trouver comment rouvrir les trous de ver et nous sortir de là.

(1:21:35)
Bon, ce qui s’est produit est que l’appareil qui utilisait le phénomène de trou de ver localisé était brouillé si bien qu’ils ont du recourir à ce gros trou de ver prévu pour les vaisseaux de transport qui s’est ouvert au-dessus de nous. Il a aspiré les survivants qui restaient à ce moment. Le cercle se réduisait au fur et à mesure, et ensuite ceux qui étaient proches des bords de l’horizon du trou de ver du vaisseau ont été sectionnés lorsqu’ils ont touché les bords de l’horizon. La chose suivante dont je me rappelle est que nous étions sur des brancards et que des médecins accouraient … (Randy est submergé par l’émotion) Je peux voir sa moitié supérieure, le sang jaillissant d’elle si vite, elle a pâli puis s’est figée. Tout ce que j’ai pu faire est de crier : «toubib, toubib, j’ai besoin d’un toubib ici. Il y a des gens qui meurent.» C’était le chaos, et tout le monde est mort à part 35 d’entre nous. J’ai compris qu’il s’agissait d’une décision stupide prise par des gens du MCC qui voulaient à tout prix ce truc si particulier … au point de violer le traité spatial que nous venions de conclure, en envoyant un millier de personnes à la mort.

(1:23:10)
Pour autant que je sache, il me semble que le MCC en a réellement souffert. Je ne pense pas que les Martiens indigènes auraient choisi à ce moment de dire : «vous l’avez violé, nous allons vous anéantir maintenant». Je pense qu’ils auraient dit : «eh bien, nous avons tué tous vos gars qui sont venus dans notre temple, et où nous vous avions dit de ne pas entrer. Cela sera une bonne leçon pour vous.» J’imagine que tous ceux qui pensaient … (inaudible) une réponse brutale de leur part à ce moment-là. Ils ont essentiellement … (inaudible) paramètre du traité. Je doute sérieusement que cela aurait dégénéré en guerre suite au traité qui avait été conclu, mais cela serait considéré comme une violation qui avait provoqué une réaction : «eh bien vos gars sont entrés là où ils n’auraient pas dû et nous les avons tués comme nous vous avions annoncé que nous le ferions. Ne le refaites jamais.»

(1:23:56)
M.S. : Eh bien merci de nous avoir fait part de tout cela. Je pense que beaucoup d’auditeurs aimeraient savoir exactement ce qui s’est passé, même si les détails suscitent beaucoup d’émotion et sont traumatisants pour vous, et quelles en ont été les ramifications. Donc je vais conclure cette partie du récit ; et puis nous reviendrons pour une nouvelle partie sur les trois dernières années afin de conclure cette histoire. J’aimerai remercier le Capitaine Kaye, et à bientôt.

Fin de la transcription.


Traduction Patrick T.

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