mardi 16 juin 2015

Des solutions de vie alternative existent




UNIS ET LIBRES





Nous vivons une crise sans précédent, profonde, menaçante et planétaire.


Au coeur de cette chute : l'argent.





Mettre fin au système monétaire est une issue responsable, judicieuse et inévitable.


De notre union, jusqu'à la protection de notre Planète, ce choix est celui du meilleur pour tous.


Pour franchir cette étape forte et indispensable, le MOCICA propose un projet d'envergure, organisé, pacifiste et réaliste.


Jean-Philippe HUBER

Fondateur du MOCICA

Mouvement pour une Civilisation Consciente et Autonome





Sommaire

I. Une solution adéquate
Sans argent : vers une entente généralisée
Le mythe de la panique
II. Projet MOCICA
Etape 1 : Le rassemblement
Etape 2 : Maîtrise de la situation
Etape 3 : L'organisation
III. Une nouvelle ère


I. UNE SOLUTION ADÉQUATE


C'est universel, l'argent est le moyen d'accès à toute chose : nourriture, habillement, logement, possibilités.


Par ce fait, il induit un moteur comportemental puissant qui s'appuie sur deux leviers psychologiques forts. Le premier est la survie : sans argent, nous n'avons accès à rien. Le second est le pouvoir à petite ou grande échelle : plus nous avons d'argent, plus nous avons de possibilités.


Le fondement d'une société d'avenir est l'ouverture aux autres, l'esprit de solidarité, de communauté, d'équité et d'unité. L'argent induit un moteur planétaire qui a précisément les effets opposés : l'individualisme, l'avidité, la compétition et les inégalités extrêmes.


De cet impact généralisé sur le comportement humain, découlent tous les dangers et les désastres que nous connaissons : la quête permanente du profit, l'obsolescence programmée, la domination, l'esclavagisme moderne, les mafias, le braconnage, le trafic d'animaux, d'enfants, de femmes, de drogues, d'armes, la déforestation, l'épuisement de nos ressources, la corruption et l'assujettissement de 7 milliards d'êtres humains par un petit groupe de puissants.
SANS ARGENT : VERS UNE ENTENTE GÉNÉRALISÉE
Le bon contexte





Notre conditionnement remontant bien avant la naissance de chacun d'entre nous, il nous est difficile d'imaginer d'emblée les conséquences qu'aura la chute du système monétaire sur le comportement humain. Sans exception, elles seront toutes extrêmement bénéfiques.


Tout d'abord, ce changement de paradigme effacera l'esprit de compétitivité et l'envie de domination. Il ne permettra à personne d'exercer de pression sur quiconque, ni susciter d'envie matérielle.


Nous n'aurons plus le stress lié aux obligations, aux dettes, aux rendements et aux conflits qui en découlent. Notre esprit restera ainsi plus libre et ouvert aux autres.


De plus, notre comportement est intrinsèquement lié à l'image que l'on donne aux autres car nous voulons plaire ou susciter de la considération. Sans le système monétaire, le fond de notre personnalité est mis à nu, car on ne peut plus rien cacher sous la logique qu'impose un système comme celui de l'argent. Personne ne sera victime du chômage ou ne pourra prétendre subir un système qui ne lui laisse pas le choix. Nos actes et « non actes » dévoileront notre vraie personnalité, frappant le regard de tout notre entourage.


Ceci est un point fondamental : notre vision du monde et des autres ne sera plus orientée sur l'Avoir mais sur l'Être. Ce regard nouveau ne nécessitera aucun travail sur nous-même car il sera une heureuse et inévitable conséquence de ce changement. Un tel point de vue est magistralement bénéfique pour nos rapports sociaux, et à un degré qu'il est encore aujourd'hui difficile d'imaginer pour la plupart d'entre nous.


La nature profonde de l'Homme est celle d'être heureux, de donner du sens à sa vie, d'avoir un cercle social épanouissant, de concrétiser ses projets, d'avoir une vie belle et palpitante. Pour cela, l'Homme a préalablement besoin de possibilités.


Dans un monde où cela ne dépend pas de moyens financiers mais qui accorde cette entière liberté et sa faisabilité à tous, nul ne peut rester chez soi à ne rien faire très longtemps. Au contraire, chacun s'orientera de lui-même vers de beaux projets personnels qui seront souvent liés au Groupe car nous sommes des êtres profondément sociaux.


Pourquoi être libre de tout (sauf d'atteinte à l'individu) nous pousserait-il dans un monde chaotique ou dangereux ? Pourquoi présager de cela lorsque la seule certitude que nous ayons est que le système actuel, lui, est effroyablement chaotique et menaçant. Etre cadrés et surveillés ne nous protège en rien, ce sont des nécessités générées par le système, lui seul responsable de ces besoins.


Nul besoin d'extincteur lorsqu'il n'y a pas d'incendie.
La fin du conditionnement


En nous imaginant dans un monde sans argent, nous projetons à tort un scénario instable et chaotique, donc menaçant. En constatant jours après jours à travers les médias à quel point l'Homme peut être violent et égoïste, nous nous imaginons un désastre complet si, en plus, il était libre. Cette erreur de projection n'est que le reflet de notre profond conditionnement.


Plus un animal est enfermé dans une cage étroite plus il devient agressif, pas par sa nature mais par sa condition d'existence. Plus l'Homme est emprisonné par le système, plus il se débat, plus il est violent, individualiste, agressif et destructeur. Nous constatons bien que les personnes qui ont plus de possibilités financières et donc plus de liberté d'existence sont plus calmes et intégrées dans la société que les autres, d'autant plus qu'elles se croient libres.


La violence et l'individualisme sont générés proportionnellement à l'enfermement de l'individu par notre système.


La Liberté est une condition incontournable de l'apaisement et du lien social, son manque est le terrain propice à l'agressivité et au conflit.
L'Ego : régulateur de l'humain dans le Monde Libre


Aujourd'hui trop nombreux sont ceux qui ne peuvent travailler et se sentir utiles. Or, nul ne peut être heureux en se disant « je ne sers à rien ». C'est un pilier de l'épanouissement, qui n'existerait pas sans l'Ego.


Notre système actuel permet de multiples façons de se sentir utile sans avoir à apporter de bénéfice réel à la Vie : lorsque l'on est un prestataire du système financier et de tous ses nombreux dérivés. Dans le monde libre de demain, la seule possibilité de se sentir utile sera d'aider les autres et la vie sur notre Planète. Il n'existera aucune activité qui permettrait dans un tel monde de se sentir utile sans avoir un effet bénéfique pour les Hommes ou la Nature, en un seul mot : à la Vie.


Ne vivre que pour soi ne procurerait pas plus ce sentiment que de possibilités d'établir un cercle social. En plus du maintien de tous les acteurs essentiels de nos vies (agriculteurs, cultivateurs, artisans, soignants, chercheurs, scientifiques, enseignants, service à la personne en tous genres etc.) nous allons bénéficier d'une main d'œuvre volontaire de masse.


Afin de satisfaire son Ego, l'altruisme sera une condition nécessaire et naturelle de l'Homme, prisé de tous et réalisable à souhait.


Dans le monde matérialiste que nous connaissons, le succès est attribué à la réussite financière, à l'acquisition des biens matériels, à la place dans la hiérarchie, au pouvoir et à la popularité. Dans le monde de l'Être, il ne peut être lié qu'à la popularité. L'Ego ne sera valorisé qu'en retour de nos qualités humaines sans autre cheminement possible.


L'Ego n'a ni forme ni aspect prédéfini. Il n'est pas plus égoïste que généreux. Il n'obéit qu'à une loi : être valorisé. Pour avoir le sentiment indispensable de se sentir utile, l'Ego cherchera l'estime de soi par le biais incontournable de l'altruisme. De la même manière, il cherchera son reflet dans le regard de l'autre par la popularité qui n'existera que par le don de soi.


Trouver une utilité dans la société est indispensable pour donner du sens à notre existence. Le rôle de chacun fait partie intégrante de son identité, c'est pourquoi il sera toujours recherché. Il est nécessaire à l'équilibre et au bonheur de tout être humain. Pourquoi s'en priver lorsque rien ne peut nous en empêcher ?
La nécessité du Monde Libre





Pour une évolution naturelle et optimale de la société nous n'avons besoin d'aucun corporatisme, dogme ou autre autorité « supérieure » pour valider ce qui doit être bon pour nous et ce qui ne l'est pas. Ce qui est bénéfique pour la société provoquera par nature l'engouement, ce qui ne l'est pas disparaîtra tout aussi naturellement. C'est aussi simple que ça.


Le bouche à oreille et les réseaux d'informations sont suffisamment vastes pour que chacun sache où se diriger en fonction de ses besoins. Et nous pourrons être sûrs d'avoir des services de qualité grâce à l'Ego, là aussi. La motivation des bénéfices écartée, il sera le moteur d'un professionnalisme voulu. Personne ne souhaiterait se sentir inutile ou incompétent dans son domaine. Nous chercherons naturellement une utilité, une reconnaissance, une notoriété, une bonne réputation afin de valoriser notre Ego et trouver notre place parmi les autres.


Nous pouvons avoir confiance dans nos choix individuels car ils sont simplement les meilleurs. Personne ne peut prétendre savoir mieux qu'un autre ce qui est bon pour lui. Nous n'avons besoin d'aucun prérequis universitaire ni d'aucun consentement autre que celui de notre conscience individuelle pour faire les bons choix, pour ne pas dire les meilleurs.


Nous sommes environ 7 milliards d'individus sur Terre, et presque autant à être persuadés de savoir quel est le bon système pour tous. Pourtant, un seul peut convenir à tout le monde. En somme, nous sommes 7 milliards à persister dans l'erreur de nos convictions.


Pour évoluer dans le bon sens nous pouvons nous en remettre au seul et unique système qui peut convenir à tout le monde et qui est de loin le plus optimal. Il est celui avec lequel la Nature a toujours fonctionné : la mise à l'épreuve du Monde Libre.


Nous suivrons le bon chemin - car il existe bel et bien - en expérimentant et en proposant comme chacun le souhaite ses principes et ses convictions, jamais en les imposant aux autres. Tout doit fonctionner par entendement mutuel entre les parties concernées, sans avoir à attendre l'accord d'autrui.


Au-delà des erreurs de masses imposées par nos corporatismes politiques, académiques, idéologiques, dogmatiques, systématiquement totalitaires et auto-proclamés détenteurs d'un savoir supérieur, ceux-ci nous empêchent en plus de penser par nous-même.


En mettant chacun à l'épreuve ses propres idéologies, croyances et convictions par l'expérience personnelle et individuelle, nous retrouverons un système d'évolution « biologique » : la sélection naturelle de ce qui est bon pour l'Homme par l'expérience de ses propres choix.


Un tel système n'apporte que des avantages, et ils sont nombreux : liberté de penser, d'agir, évolution de la conscience individuelle par l'expérience, amélioration de la responsabilité sociétale, optimisation de la structure sociétale, sérénité dans notre climat social, aisance et harmonie pour notre évolution générale. Enfin, en prenant l'habitude de penser et d'analyser par nous-même sans pressions extérieures, nous nous protégeons de tout endoctrinement possible de manière définitive.


Un doute ? Consulter la FAQ.
LE MYTHE DE LA PANIQUE


Une fois pris dans l'évènement, les Hommes ne s'en effraient plus. Seul l'inconnu épouvante les Hommes

Antoine de Saint-Exupéry




Les études sociologiques portant sur des événements qui nous sembleraient induire de la panique nous indiquent en réalité tout le contraire. Lors d'évènements extrêmes telles que les catastrophes naturelles ou les attaques terroristes, elles concluent clairement que la solidarité, la discipline et le calme l'emportent sur l'égoïsme, le pillage et la panique.


Durant toute l'histoire de nos recherches, portant sur plus de 700 cas, je serais bien embarrassé pour citer (....) ne serait-ce que quelques manifestations marginales qui relèveraient de la panique

Enrico QuarantelliCofondateur du Centre de recherche sur les Catastrophes




Si cette intelligence innée du comportement est valable en cas d'événements imprévus, subis et effrayants, elle est d'autant plus prévisible pour des circonstances relevant d'un choix anticipé, souhaité et ne supposant aucun dommage matériel et humain.
II. PROJET MOCICA





Nous allons ici vous détailler le projet MOCICA dont le descriptif est volontairement réduit au nécessaire. Son efficacité viendra de sa simplicité et de sa souplesse.


Le projet se déroule en 3 étapes logiques, simples, efficaces et rassurantes.


Logiques, car elles suivent un déroulement optimal et chronologiquement cohérent, partant de la situation actuelle vers un objectif commun au-delà des cultures et des frontières et ce, en considérant uniquement nos potentiels disponibles aujourd'hui.


Simples, car elles n'exigent aucune prouesse ni grand effort individuel, et ne peuvent nous mettre dans une situation indésirable ou périlleuse.


Efficaces, car dans sa simplicité et sa légalité, il est impossible de réfréner l'action d'un de ses membres, qui de lui-même fera naître d'autres membres.


Rassurantes, car par la nature de ce projet, il ne se passera rien si nous ne sommes pas globalement unanime à le suivre. Ce qui signifie que nous passerons chaque étape qu'en cas de certitude de son succès. En supposant que nous n'arrivions pas au nombre d'individus nécessaires nous continuerions simplement à vivre dans le système d'aujourd'hui. Nous retournerons dans nos vies actuelles sans aucune conséquence financière ou autre.


Vu qu'il s'agit d'un changement de paradigme à l'échelle planétaire, nous ciblons une stratégie globale et ne traiterons que des fondamentaux. Ce projet se veut le plus concis possible dans un souci de clarté et de simplicité pour tous.


Tous les membres du MOCICA sont convaincus d'une chose : il n'y a aucun obstacle ni problème, juste des adaptations.


Vous pourrez par ailleurs constater au fur et à mesure du descriptif, que nous avons déjà à disposition et à l'échelle mondiale tous les éléments nécessaires à la réussite de ce projet.


Si certains seront hésitants, laissons leur le temps d'y réfléchir et de choisir comment ils souhaitent voir évoluer leur vie.


Une chose est sûre, le temps jouera en notre faveur.


Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen25 Juin 1793


ETAPE 1 : LE RASSEMBLEMENT





Nous sommes actuellement dans cette étape.


Tout d'abord, rejoignez-vous à nous en devenant membre dans la section "Adhérez".


Le rassemblement porte sur 2 points fondamentaux : la connaissance du projet et le retour de l'enthousiasme.


Le premier point doit se faire par une diffusion élargie et répandue du projet MOCICA. Avec internet et les réseaux sociaux, nous avons beaucoup de possibilités. Nous savons que tout le monde ne visionne pas ce qu'il reçoit via ces réseaux. Incitez autant que possible votre entourage à le découvrir.


Pour cela, assurez-vous d'avoir fait au moins le tour de votre premier cercle social : amis, famille, collègues.


Dites ouvertement que vous rejoignez le mouvement. Si vous avez des amis à l'étranger, ne les oubliez pas. Ne soyez pas imposants bien sûr, mais convaincants.


Lisez le projet à ceux qui ne peuvent pas lire ou ne savent pas lire.


Ouvrez des comptes internet à ceux qui n'en ont pas.


Contactez-nous si vous pouvez nous aider à traduire le projet.


Il est par ailleurs aussi important de faire connaître l'état d'esprit du mouvement. Pour être efficace, cela doit rester pacifiste et organisé. Nous devons rester en toute circonstance dans cet état d'esprit, exemplaires sur les valeurs morales et motivés pour le changement.


Afin de faire connaître notre projet, il est aussi important de voir le logo le plus largement possible et bien évidemment sur nous tous. A nos yeux, il est important que chacun s'implique avec sa créativité et ses moyens pour le mettre à la vue de son environnement : badge, affiche, T-Shirt, flyer, livret, clip vidéo, projection, court-métrage, film.


Vous pouvez aussi nous aider à rapidement diffuser le projet de plusieurs façons qui pourraient être très efficaces. Pour cela, vous pourrez consulter la rubrique « diffusion ».


Nous refusons toute adhésion payante au mouvement et nous souhaitons vous solliciter selon vos possibilités et ressources à vous joindre à cette action pacifiste.


Celle-ci fonctionnera d'autant mieux que nous nous habituerons tous à nous impliquer dans le mouvement.


Il est important de se mobiliser dans la durée.


Pour le second point - le retour de l'enthousiasme -, la meilleure stratégie est tout simplement d'en être chacun pleinement représentatif. Rester ouvert d'esprit, tolérant, empathique, bienveillant et souriant a un effet contagieux sur ceux qui en bénéficient. Nous devons petit à petit baigner dans cette atmosphère douce et rassurante, c'est la meilleure façon de la répandre.


Par ailleurs, adoptons dès à présent une attitude écologique responsable : faire le tri sélectif, économiser les dépenses d'énergie, prendre plus souvent les transports en commun, économiser l'eau, diriger les achats vers les produit locaux, bref, en agissant dès aujourd'hui comme un citoyen de demain.


La gratuité, le partage, l'altruisme et le service sont bien évidemment applicables dès aujourd'hui. Le visage de notre civilisation s'illumine de jour en jour. Il existe de plus en plus d'associations partout à travers le monde qui mettent en avant l'entraide, la gratuité des biens et de l'alimentaire. N'hésitons pas à les rejoindre et à en créer toujours plus.


L'objectif est d'atteindre une majorité suffisante de citoyens à travers le monde et d'assurer par la même occasion tous nos fondamentaux avant de décider le même jour comme un seul homme de ne plus se servir du système monétaire sous toutes ses formes : billets, carte bleue, chéquier, monnaies, virement.


Quel sera ce jour?


Même si seule la zone Euro par exemple arrêtait du jour au lendemain d'utiliser sa monnaie, cela suffirait à faire basculer le système tout entier. Mais cette décision doit être plus globale, et représenter celui d'une majorité d'individus.


Tous les membres voteront ensemble pour décider quand passer à l'étape suivante. Nous pensons que 51% ne devraient pas suffire à adopter ce genre de décision et souhaiterions conclure cet accord pour un choix représentatif de 95% des membres. Chacun donnera donc son accord jusqu'à arriver au moins à cette proportion-là.


Nous ne pouvons que le faire de cette manière-là, dans une simultanéité. Et nous devons préalablement nous regrouper. Aucun gouvernement ne prendra cette décision bien évidemment, et commencer par petites touches au niveau du globe en espérant une diffusion progressive sera trop lent ou ne marchera pas, le système monétaire ne le rendra pas viable.


Une fois les 95% atteints, nous nous accorderons une période de 2 semaines durant laquelle nous utiliserons nos dernières économies pour fournir un maximum de foyers en provision de nourritures, d'habillements et tout ce que chacun jugera nécessaire, simplement pour calmer les esprits.


Ainsi, le jour J en question viendra de lui-même, au bon moment : celui où nous serons prêts.
Suppression du système monétaire


Le Jour J, nous n'utiliserons plus aucun moyen de paiement: carte bleue, virement, prélèvement, monnaie, billets, chèque.


Nous célébrerons ensemble ce jour historique partout dans le monde.


Dès le lendemain, nous passerons à l'étape 2.
ETAPE 2 : MAÎTRISE DE LA SITUATION





Rien de plus simple : afin de conserver un cadre que l'on connait et rassurant pour tous, il est important, dans un premier temps, que nous continuions notre vie habituelle sans utiliser le système monétaire. Nous serons reconnaissants envers ceux qui ont des métiers éprouvants de persévérer au moins le temps de l'étape 2.


Allez à vos rendez-vous, continuez à suivre vos études, respectez les horaires habituels de votre quotidien. Exercez votre profession, que ce soit artisan, agriculteur, cultivateur, gardien de la paix, chauffeur de bus, dentiste, continuez à être boulanger, ouvrier, charpentier, coiffeur, routier, fleuriste, vendeur, pêcheur, électricien, etc.


Pour les personnels de boutique et de grandes surfaces, gérez au mieux pour un partage équitable de l'alimentation et des fournitures en privilégiant d'abord les plus démunis.


Vivre tout simplement pour que tous puissent simplement vivre

Gandhi




Vivez aussi normalement que possible. Faites vos courses comme vous l'avez toujours fait, ne consommez pas plus, éventuellement moins, toujours en laissant la priorité aux pauvres et précaires actuels. Mesurez vos besoins et limitez-vous à l'essentiel. Si vous êtes témoins d'abus et de tensions, aider à revenir au calme ou à recadrer si vous le jugez nécessaire, représentez les valeurs morales et la non-violence sans cesse.


En résumé, vivez comme d'habitude, mais sans l'intermédiaire de l'argent et tant que c'est d'utilité publique.


S'il vous est facile de savoir ce que vous allez faire, de voir à quoi ressemblera votre quotidien (à peu près à celui d'aujourd'hui, en beaucoup plus simple), dites-vous qu'il en est de même pour tous les autres. Inutile de vous assurer que chacun assure son rôle. Ce qui est évident pour vous l'est tout autant pour eux. Il s'agira en effet de leur savoir-faire, de leurs compétences habituelles, de leur quotidien, donc d'une évidente facilité pour eux aussi.


Pour ceux qui devront se reconvertir dans une autre activité, ils deviendront encore plus de mains d’œuvres disponibles.


Dès les premiers jours de l'étape 2, nous demanderons à chacun des membres de nous signaler lorsqu'il sera sécurisé et prêt pour la suite. Nous attendrons là aussi l'accord d'une portion de 95% des membres. Ainsi, nous passerons à l'étape suivante lorsque la situation sera jugée calme, maîtrisée et rassurante pour tous.
ETAPE 3 : L'ORGANISATION
Les priorités





Tout en s'assurant de garder une base solide dans les pays "développés" afin qu'ils restent rassurants pour eux mêmes et efficaces pour les autres, nous devrons nous tourner le plus rapidement possible vers les pays pauvres ou dits "sous-développés".


Les pays dits "développés" pourront se séparer en 2 types de volontaires : ceux qui maintiendront le déroulement de la vie habituelle dans leur région du globe, mettant à disposition leurs savoir-faire, et ceux qui souhaiteront voyager à des fins humanitaires.


Chacun y participera autant qu'il le souhaite, aussi bien trois semaines que trois mois, ou encore, rien.


Il nous sera recommandé de partir entre amis et/ou en famille afin de rendre les choses plus agréables et enthousiasmantes pour tous.


Rien ne doit être imposé, la base est le volontariat. C'est un des piliers du nouveau paradigme.


Par ailleurs, pour la coordination de ceux qui choisiront l'humanitaire, nous disposons déjà d'un excellent réseau expérimenté : les associations humanitaires. Vous trouverez toutes leurs références sur le web. Ils sont partout dans le monde, justement là où il y en a le plus besoin. De la précarité de nos rues jusqu'aux régions les plus difficiles du globe, nous avons déjà un réseau très organisé, qui aura enfin les moyens d'être pleinement efficace. Tout humain qui aura des conditions saines de vie deviendra à son tour un renfort supplémentaire pour la société.


Les associations humanitaires ont tout le savoir-faire et l'expérience nécessaires pour nous guider intelligemment.


Aujourd'hui, plus que jamais l'Homme souhaite voyager sur tous les continents. L'humanitaire ne serait-elle pas la meilleure façon d'explorer le Monde?
Gérance


Qui va gouverner? Diriger?


Le plus évident est : personne. Surtout aujourd'hui, ce ne serait ni un avantage ni un besoin. Ne plus avoir de dirigeant est une perspective non seulement concrète mais en plus incontournable. Cela nous assurera la base sociale la plus saine et durable que l'on puisse rêver. Ne pas être dirigé est la nature même d'une société autonome, et l'autonomie est le trait d'une grande civilisation.


La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple

Abraham Lincoln




Les lois et les décisions doivent être le résultat d'un choix commun, et non d'une seule personne ni même d'une assemblée. Elles peuvent être beaucoup plus simples et réduites que la masse des lois actuelles en se basant uniquement sur des principes évidents, clairs et fondamentaux. Cela permettra d'avoir une clarté des lois pour chacun d'entre nous. Nous pourrons les définir tous ensemble et nous vous proposerons au chapitre suivant un principe unique sur lequel nous pourrions nous baser avec l'accord de tous.


L'organisation ne devra plus se faire dans une hiérarchie verticale mais dans une cohésion horizontale de la société. Par quartiers, puis villes, régions et pays pour une distribution intelligemment étudiée des besoins et des ressources.


Pour cela, le Mocica propose l'Organisation Démocratique Globale à 5 niveaux d'assemblée (ODG5).


Toute décision d'une poignée de personnes pour gérer le Tout nous empêcherait d'avoir une adaptation juste et précise en fonction des secteurs, des régions, des cultures et des besoins. Cela doit s'organiser du petit vers le grand, du local vers le mondial et non l'inverse comme aujourd'hui. Le système actuel provoque discorde, inégalité, incohérence et non-adaptation. Les besoins et les moyens doivent rester précis et adaptés partout et pour tous.


Pour les besoins communs d'une ville ou d'une région (réseau routier, infrastructures, accès aux services, etc.) nous pourrons mettre en place des organismes qui ne répondront pas aux décisions d'un élu mais qui auront pour objectif de recueillir les demandes de tous, puis d'organiser la mise en place des besoins.


Les chercheurs pourront se regrouper afin d'évaluer et diffuser via les médias les consignes d'intérêts généraux à suivre pour le maintien de l'équilibre besoin/population/ressources.
Justice





Un monde sans argent ne suppose pas l'abolition du système judiciaire et de la police, qui doivent continuer à nous assurer la sécurité et le respect des lois.


Nous pensons qu'il serait intéressant de redéfinir tous ensemble des textes de lois modernes, d'une société non-monétaire qui seront par le fait extrêmement réduits et simples en comparaison à la lourdeur et à la complexité de ceux d'aujourd'hui.


Les augmentations incessantes de lois toujours plus lourdes, nombreuses, contraignantes et restrictives sont les stigmates d'un système qui s'écroule et qui a perdu le contrôle. Ce sont les manifestations frappantes d'un système qui tente de réajuster sa propre chute. Si notre système nécessite de plus en plus de lois, c'est bien en réponse aux conséquences dont il est lui-même l'auteur.


Est-il utile de préciser que nous en avons la preuve chaque jour ?


Le bon système doit justement avoir pour caractéristique principale de ne nécessiter aucunemodification. Il doit s'agir d'une référence solide et immuable, d'un repère universel, parfaitement cohérent et auto-suffisant dans le temps. C'est celui qui permettra à notre civilisation de cheminer sans cesse dans les bons rails, de s'autoréguler naturellement et simplement dans l'équilibre, sans jamais avoir besoin d'être remis en cause.


Sans le système monétaire, et uniquement dans cette condition, nous pourrons définir le cadre adéquat de notre société en nous tenant qu'à une seule et unique finalité : assurer et protéger la liberté maximum de chaque individu. Ce qui revient à interdire à quiconque de limiter sous quelque forme que ce soit la liberté d'autrui. Un tel système est sans faille si nous l'acceptons tous. Par lui, nous obtiendrons uniquement les lois qui nous sont nécessaires, cohérentes et immuables. Elles nous écarteront définitivement de tout conflit possible et nous assureront le contexte social le plus porteur et prometteur qui soit.


Afin d'assurer la Liberté maximum de chacun d'entre nous, elles tourneront autour des principes suivants :


Ne pas tuer.


Ne pas violer.


Ne pas voler (ce qui sera de toute façon inutile dans un tel monde).


Ne pas nuire à l'Homme et à l'équilibre de sa Planète.


Ne pas prendre de risque avec la vie d'autrui.


Ne pas interdire (dans la limite de ces lois).


Ne pas obliger (ce qui comprend l'abolition définitive de dirigeants).
Distribution des tâches





Quand on fait ce que l'on aime, ça s'appelle « Liberté »


Quand on aime ce que l'on fait, ça s'appelle « Bonheur »


Pour commencer, les professions de demain ne seront pas tout à fait les mêmes, elles toucheront les secteurs du bâtiments, de la gestion des ressources, de la technologie, de la communication, des infrastructures, de la distribution, de l'enseignement, de la recherche, de l'habillement, de la santé, de l'art et la culture, de la justice et de la sécurité, du divertissement, du loisir, du sport et de l'écologie.


N'existerons plus les métiers liés à la finance et à sa gestion : commercial, publicitaire, banquier, assureur, huissier, comptable, contrôleur fiscal, gestionnaire de patrimoine, commissaire aux comptes, traders, ministres, politiciens, dirigeants.


Qui devra faire les tâches plus difficiles, les plus dures, les plus ingrates ?


La règle d'or sera l'équité. En s'adaptant par petites touches solides chacun pourra progressivement faire ce qui lui plait.


Il est important de préciser que chacun sera considéré à niveau égal des autres. Tout le monde ne ferait pas 10 ans d'études pour devenir médecin, mais peu de médecins voudraient s'user physiquement comme un maçon pour une seule année d'apprentissage non plus. Si le maçon peut avoir sa vie sauvée par son médecin, ce dernier à nécessairement besoin de lui pour avoir un logement. Aux yeux d'une société moderne, faire de longues études ne prévaut en rien des faveurs vis à vis de quiconque et inversement.


On a besoin de tout le monde. Chacun devra assumer ses choix et ne jamais s'en plaindre, que l'effort soit intellectuel, physique, ou bien encore les 2.


Vouloir maintenir un système qui obligerait des individus à travailler dans des conditions inacceptables pour le confort des autres revient à consentir l'existence de l'esclavage. Penser qu'il faut trouver un système qui obligerait des individus à exécuter les tâches que personne ne souhaiterait faire sous-entend qu'il existe une sous-classe d'hommes et de femmes faits pour ça.


Pour toutes les tâches difficiles qui ne susciteront aucun engouement, nous les robotiserons autant que possible (sans craindre, comme aujourd'hui, de faire perdre des emplois). L'automatisation est une compétence dans laquelle l'Homme excelle particulièrement.





Si certaines tâches ingrates ou difficiles ne peuvent être automatisées par la haute technologie (ce qui est peu probable) et que nous ne trouvions pas de volontaires, alors l'équité et la justesse sera de les faire à tour de rôle avec mise en place d'organigrammes.


Nous faciliterons au mieux les conditions de travail pour les rendre le moins contraignant possible. Nous nous accorderons sur un temps de travail réduit au minimum grâce à une main d'œuvre disponible probablement massive.


Encore une autre possibilité s'offre à nous : la mise en place d'une année de services civiques que l'on ferait au début de l'âge adulte, dans la force de l'âge, dans le pays de notre choix avec les amis que l'on souhaite.


Si nous constatons qu'un bien de consommation se raréfie faute d'engouement dans les usines pour le produire, nous devrons y voir un homme, une femme, un enfant qui connait un changement dans sa vie pour du meilleur. Voir un bien se raréfier ou disparaître sera un signe de progrès et non de régression. Quel impact cela aura sur nos vies à nous ? Peut-être moins de confort matériel, mais pour une véritable évolution de société.


La possibilité de perdre temporairement un peu de confort matériel pour un confort social fort que sera celui d'un monde libre, sans dette et sans conflit ne devrait jamais être une perspective qui nous freine.


Par ailleurs toute baisse de production industrielle aura un double impact positif pour l'écologie : moins de pollution, ainsi qu'une incitation au recyclage des produits déjà existants.


D'une manière générale, pour tous les "manques" que l'on pourrait connaître, nous serons contraints de nous organiser avec et autour de ces manques. Ce qui revient finalement à transformer notre société vers ce qui est notre unique objectif : celle de l'autonomie. En fonction de la vitesse avec laquelle nous nous organiserons nous obtiendrons tôt ou tard une société inédite et fabuleuse : celle où manger, être logé, habillé, soigné dans un système apaisé et rassurant ne seront plus des préoccupations mais la base naturelle de chacun, en retour légitime de sa contribution au Nouveau Monde.


Demain nous serons probablement nombreux à être polyvalents, à changer de métiers plusieurs fois dans la même vie, par lassitude ou par curiosité.


Chacun d'entre nous devra être autonome, responsable et sentir de lui-même quelle est sa juste place entre ses projets personnels et notre projet commun.
Accès au consommables et fournitures





Pour les consommables ou les fournitures, nous continuerons le parcours en 3 étapes que l'on connait : production / transports / points de distribution. Nous les optimiserons au fur et à mesure en terme de coûts énergétiques, d'accessibilité, de qualité pour le bien-être et la santé.


Les besoins et les envies sont différents pour chacun, inutile de jeter la nourriture pour en avoir autant que l'autre, ou d'avoir faim pour ne pas en prendre plus que celui qui suivrait un régime. Restons mesurés dans l'estimation de nos besoins et faisons confiance aux autres.


Dans une société sans argent, les biens matériels n'auront plus d'importance ni de valeur.
La propriété


Le logement est un problème que si l'on reste bloqué dans l'Ego d'aujourd'hui.


Au début tout le monde n'aura pas la même surface ni le même standing, c'est inévitable. Mais il n'est pas normal de préférer le système actuel pour le seul avantage qu'il justifie la non équité et nous évite de la chercher.


La priorité sera de s'assurer avant tout que tout le monde ait un logement.


Par la suite, nous devrons de toute façon renouveler au fur et à mesure la plupart de nos logements contemporains tout en conservant les plus belles œuvres architecturales de notre époque si nous le souhaitons. Ils sont tous à grande déperdition énergétique, alors que nous savons déjà faire à l'heure actuelle des logements à rendement d'énergie positive. Chacun sera propriétaire de son logement et nous avancerons au fil du temps pour satisfaire toujours plus de monde.


Nous ferons les logements de demain de manière aussi équitable que possible en terme de confort et de surface, il y aura des catégories différentes entre un logement pour célibataire et celui d'une famille, mais dans un souci de confort identique.


Plus nous avancerons, plus l'équité se généralisera.
L'écologie


Tout d'abord, la fin du système monétaire ralentira massivement les va-et-vient des commerces et de l'industrie. La pollution chutera avec la même force et rapidité que le crime. La suppression du système monétaire est à l'heure actuelle notre seul moyen d'action pour arrêter cette supra-pollution industrielle meurtrière et aveugle, ce qui devrait être de toute façon notre priorité absolue.


Ensuite, nous sommes catégoriques : le savoir-faire de l'homme en énergies propres pourra sans aucun problème distribuer l'énergie nécessaire à la planète entière. Et ce, sans avoir recours ni au pétrole ni au nucléaire.


Dans un monde basé sur l'appât du gain, pourquoi favoriser des moyens écologiques qui proposent que peu de profits ?


Un seul exemple parmi tant d'autres :


Produire dans le désert est populairement accepté comme une excellente idée, et c'en est une puisque par exemple, le désert du Sahara recouvert d'installations solaires représenterait 750 Terawatts (milliards de watts) installés. Or, la terre ne consomme jamais plus de 14TW en même temps.

blogphotovoltaique.com


Education, scolarité, enseignement, sciences





Les enfants sont la base la plus pure et essentielle de notre avenir. Une éducation intelligente et encourageante offrira à notre société un avenir des plus prospères, durables et vertueux.


Le système scolaire pourrait ne plus se baser sur des notes qui relèvent d'un monde où règne la compétition. Il aurait pour unique but de donner le savoir et les compétences nécessaires au projet de vie de chacun.


Nous ne devrions plus dire « c'est faux », mais « essaies encore », « tu y es presque », « je vais t'expliquer » jusqu'à obtention du diplôme par acceptation d'un jury de professionnels. Pas besoin de note lorsqu'une simple validation peut suffire.


L'argument que « la compétition pousse à la motivation » est vrai pour certains, mais catastrophique pour les autres. Ce système est aussi celui du découragement. Pourquoi ne pas élever les motivations par l'unique encouragement qui est bien plus efficace et productif ?


Nous pourrons apprendre aux enfants les règles de vie élémentaires, comment rester en accord avec soi sans se disputer avec les autres par exemple.


Nous pourrons faire une scolarité basée sur la polyvalence et enseigner dès le plus jeune âge les bases du bricolage, du jardinage, du soin, de l'écologie, du bien-être et de la cuisine saine.


Quels que soient les domaines scientifiques étudiés, échangeons nos connaissances et favorisons la discussion avec un maximum d'ouverture d'esprit et de considération pour les découvertes des autres. Nous devons toujours privilégier l'humilité vis à vis de nos certitudes, nous en serons tous gagnants.
Santé


Nous serons de toute évidence en meilleure santé dans un contexte aussi sain, apaisé, rassurant et dont les soins seront accessibles enfin à tous.
L'union fait la force


Quel que soit le domaine professionnel, nous vous encourageons fortement à vous regrouper entre confrères pour échanger les idées et faire naitre des projets. Ce peut être pour des actions locales ou humanitaires, à un niveau régional, national ou international. Plus nous nous regrouperons et partagerons nos points de vue, plus nos actions seront étudiées, correctement analysées, optimisées. L'avis de chacun d'entre nous compte. Toute bonne idée a pour point de départ un individu. Proposez, discutez, partagez, analyser et agissez selon vos conditions communes de travail et d'entente. L'Homme excelle aujourd'hui dans tous les domaines, tant sur les connaissances que sur les compétences. C'est pourquoi nous pourrons relever tous les enjeux qui nous attendent.


Si vous vous sentez l'âme d'un leader de projet n'hésitez pas à vous exprimer et à vous proposer en tant que tel, mais jamais à vous imposer.


N'hésitons plus à faire appel aux uns et aux autres pour nous servir de nos compétences respectives. Il est peu probable qu'un professionnel ou une société ne réponde pas aux demandes dans ce nouveau contexte basé sur la motivation et non plus l'obligation.
Les territoires





S'il y a aujourd'hui tant de pauvres qui risquent leur vie pour traverser les frontières des pays riches, ce n'est par pour leur climat, leur culture, et encore moins leur accueil, mais uniquement pour trouver l'argent là où il y en a. Ce sont des actes de survie. Pourquoi prendre de tels risques s'il n'y a plus d'argent nulle part ? S'ils avaient le choix et les moyens, ils préféraient tous rester sur leurs terres ancestrales, près des leurs, sous le climat auquel ils sont habitués. Demain, nous pourrons leur permettre à tous de vivre décemment chez eux, ce qui sera la plus belle et la meilleure des solutions pour tous dans un premier temps.


En avançant ainsi, nous nous apercevrons un jour ou l'autre que les frontières n'ont pas d'importance et qu'elles n'existent que dans nos têtes.


La Planète qui nous permet de vivre mérite mieux que cette représentation morcelée d'elle, dessinée par la main de l'Homme, montrée de tous et maintenue par notre propre volonté.
Valeurs


Les biens n'auront plus de valeur. La Vie retrouvera la sienne, la plus haute.


Si rien n'est payant alors tout est gratuit : les éoliennes, les panneaux solaires, la nourriture bio, les soins, l'enseignement, les transports, les études, le logement, le sport, les voyages, les loisirs, les divertissements... tout ce dont nous aurons besoin.
III. UNE NOUVELLE ÈRE





Nous sommes dans une période critique et décisive de l'Histoire de l'Humanité. Il n'a jamais été aussi urgent d'agir, de changer, de rebâtir. Et c'est probablement là où se trouve la plus grande absurdité de notre société : nous ne faisons rien faute de moyens financiers alors que nous avons à notre avantage tous les moyens humains. Nous avons toutes les compétences que l'on puisse rêver et une main d'œuvre gigantesque. Notre potentiel est tout simplement colossal.


Le changement qu'on attend tous est bien celui-ci et non un énième réarrangement d'un système dépassé, inutile et menaçant. Il est basé sur la valeur des biens, oubliant celle des individus et de leur Planète.


Sans argent et dans une authentique Liberté, l'Homme sera face à sa conscience et face aux regards des autres. C'est la clé de tout.


Que ce soit spontané, par orgueil ou par fierté, tout le monde se mobilisera. Par l'Ego, nature profonde de l'Homme, une cohésion solide et naturelle s'installera. Nos relations s'ouvriront grâce à l'absence de clivage entre nous et par notre besoin profond de cercles sociaux. Par l'entière possibilité qui s'offre à chacun d'entre nous de pouvoir concrétiser ses projets de vie et ses rêves, le meilleur de nous apparaîtra. Par les potentiels infinis que cela suppose, le progrès ne pourra que se répandre. Par la constatation jour après jour des progrès que nous vivrons, un cercle vertueux se pérennisera.


Ce virage ne tient qu'à un seul et unique élément : la fin du système monétaire. Par la fin du conditionnement qu'il nous impose, tout évoluera naturellement vers l'harmonie, sans conflit ni grande difficulté, de nos comportements jusqu'à notre organisation.


L'obstacle ne sera pas de se séparer du système monétaire puisqu'il suffira juste de ne plus l'utiliser. Il ne sera pas celui de l'organisation car nous pourrons libérer toutes nos compétences et nos possibilités. On ne pourra pas nous en empêcher, ni justifier un affrontement envers une volonté pacifiste et altruiste.


Il n'y a aucun obstacle devant nous, juste une condition : nous unir.


Nos lois ne seraient pas si nombreuses si notre système était le bon.


« L'interdiction de faire » ne serait valable que lorsqu'elle concerne la Liberté de l'Individu et la protection de sa Planète.


« L'obligation de faire » ne serait jamais acceptable, sauf dans le cas d'un devoir fondamental : la protection de l'Individu et de sa Planète.


Pourtant, les obligations comme les interdictions sont partout, pour tout, de plus en plus absurdes et nombreuses.


La nécessité d'être dirigés et contrôlés pour faire tourner une société est une pure invention et fiction. Beaucoup d'entre nous le croient encore et l'acceptent comme si cela était dans l'ordre des choses. Une erreur ne devient jamais vérité, même admise de tous.





Nous traversons actuellement une phase de transition entre deux ères qui resteront dans l'Histoire radicalement différentes, pour ne pas dire opposées.


La première, celle d'aujourd'hui, est orientée vers les biens, l'individualisme, la compétition, l'obligation, l'esclavagisme moderne et le conditionnement.


La suivante sera celle de l'autonomie. Elle sera orientée vers l'individu, sa Planète, l'initiative, la coopération, la coordination, la motivation et la Liberté vraie.


En quittant le foyer familial, tout individu s'organise par la force des choses. De la même manière, en nous séparant du système monétaire, nous nous organiserons, autant par nécessité que par envie.


La paresse et l'individualisme sont l'expression du rejet d'un système.


La motivation et l'altruisme seront l'expression de la Liberté d'un individu.


Dans quelques décennies nous raconterons aux enfants ce qu'était le système monétaire et les rapports qu'on a actuellement entre nous. Tout ça leur paraîtra aussi barbare, précaire et violent que puisse être le moyen-âge à nos yeux aujourd'hui.


Mais le temps avance et la Vie prendra toujours le dessus.


Lorsqu'on regarde ce qui se passe actuellement, il serait facile de croire que l'Âge d'Or de l'Humanité est derrière nous et que seul le déclin et la dégradation de notre Planète nous attendent. Pourtant, la nécessité nous pousse inlassablement au seul chemin d'avenir : celui de l'entente et de l'union.


De toute évidence, les évènements nous mèneront sans relâche jusqu'à ce qu'il y a de plus haut : une civilisation où règnent Liberté, Equité et Harmonie.


Le meilleur n'est pas derrière nous, bien au contraire.


Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse.

Nelson Mandela



I. Une solution adéquate
Sans argent : vers une entente généralisée
Le mythe de la panique
II. Projet MOCICA
Etape 1 : Le rassemblement
Etape 2 : Maîtrise de la situation
Etape 3 : L'organisation
III. Une nouvelle ère


Adhérez 0000002163


Accueil | A propos et mentions légales | Plan du site | Se désinscrire


© 2014 MOCICA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre avis et de votre prise de position