Le ton montre entre Athènes et Bruxelles. La Grèce, le FMI et l’UE s’opposent depuis des semaines. La Grèce doit des remboursements ses “obligations” à ses créanciers ( dont le FMI). Or celle-ci ne répond pas et elle fait bien d’ignorer ! La Grèce peut enclencher la chute du château de cartes, du système financier.
voir le bras de fer et l’agacement de l’UE ici: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/07/20002-20150607ARTFIG00076-dette-de-la-grece-le-ton-monte-entre-athenes-et-bruxelles.php
Ce qui a le don d’agacer de plus en plus vivement les instances de l’UE, dont Monsieur Juncker, président de la Commission Européenne.
Peu après son arrivée à Elmau, où il assiste aux discussions du G7, le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker a fait part, devant les journalistes, de son agacement. «Je n’ai jamais reçu la proposition alternative» de la Grèce, s’est énervé Jean-Claude Juncker. Vendredi, il a refusé de prendre Alexis Tsipras au téléphone. «Je veux étudier les propositions grecques avant de lui parler», a-t-il expliqué avant d’adresser une mise en garde sévère: «Je n’ai pas de problème avec Alexis Tsipras mais entre amis on doit respecter un minimum de règles». Si le Grexit n’est pas une option étudiée, «il y a pour sûr une dead line», a-t-il noté. On ne pourra pas «tirer un lapin du chapeau pour atteindre l’objectif sans faire d’efforts supplémentaires». Le président du conseil italien Matteo Renzi a aussi prévenu: «Un Grexit serait un échec. Mais le gouvernement grec doit réaliser les réformes». Les dirigeants du G7 ont aussi soutenu les efforts de négociations de Jean-Claude Juncker.
Au vu de l’urgence, les États-Unis aussi s’agacent et sont inquiets de la situation, Obama se mêle alors au problème. Il appelle à “la flexibilité”des deux parties, lors du sommet du G7.
La chancelière allemande Angela Merkel a souligné que le calendrier était serré. “On n’a plus beaucoup de temps et donc, il faut travailler dur”, a-t-elle dit au cours de la conférence de presse finale du sommet du G7.
Tsipras lui, s’est approché des BRICS, de la Russie et de Poutine. Ils ne se lâchent plus:
Ils se verront de nouveaux dans une conférence économique organisée à Saint-Pétersbourg du 18 au 20 juin.
Dans ce contexte très critique et urgent, la Grèce vient de subir un tremblement de terre aujourd’hui dans la région d’Athènes (l’épicentre est tout près, à 83 km au nord d’Athènes selon l’USGS). Il n’y a pas de preuves pour l’instant que celui-ci a été provoqué intentionnellement, il se peut toutefois qu’il soit naturel comme beaucoup actuellement. Mais celui-ci tombe à point nommé et vise la ville la plus importante du pays, le coeur du pouvoir, et peut-être une sorte de signal d’avertissement lancé par la cabale à la Grèce. En quelque sorte,”cessez vos rébellions, vous devez effectuer les paiements qu’on vous réclame ou vous en payeraient les conséquences”.
On sait déjà que c’est une méthode de chantage souvent utilisé, notamment le 11.03.11 à Fukushima qui était une action de chantage contre le Japon. Tout est possible dans ce monde de brutes pour faire plier l’adversaire.
Voici l’information:
Séisme de 5.2 sur l’échelle de Richter ressenti dans la capitale grecque
Posté le 9 juin 2015
Cette nuit, la terre a tremblé dans tout le pays. La secousse a été ressentie jusqu’à Athènes sans faire de dégâts.
Un tremblement de terre a secoué le centre de la Grèce et a été ressenti aussi loin que la capitale, Athènes, mais il n’y avait aucun rapport immédiat rapportant des dommages ou des blessures, disent les autorités grecques.
Le tremblement de terre de magnitude 5,2 survenu à 4h09, heure locale, l’Institut géodynamique d’Athènes a déclaré sur son site web. Son épicentre était à 5 km de profondeur près de la ville de Chalkida sur l’île d’Evia.
Le US Geological Survey a rapporté que l’épicentre était 83 km au nord-ouest de la capitale, Athènes, à 11 km de la ville de Malesina.
“Il a certainement été ressenti, mais jusqu’à présent on n’a pas reçu de demandes d’aide,” un fonctionnaire de la brigade d’incendie grec à Athènes dit.
La Grèce est souvent secoué par des tremblements de terre, la plupart ne provoquant pas de dommages graves.
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