mardi 9 juin 2015

Article très bien fait : Déterminisme génétique ?

Déterminisme génétique ?


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Les champs morphogénétiques et l'avenir de nos gènes

Nos gènes sont depuis longtemps l'objet de battages médiatiques, décidant 

d'une sentence de mort ou d'une touche de génie, nous gratifiant d'une santé 
parfaite et d'une vivacité d'esprit ou d'un cancer, d'une maladie neurologique ou 
d'une "anomalie" congénitale. Et si notre destinée était déterminée par quelque 
chose d'autre ? Et si nos gènes n'étaient simplement que des constituants de 
base et qu'une plus grande intelligence était responsable de notre capacité à 
faire un lancer franc au basket ou à mourir à 46 ans d'une prédisposition génétique
aux arrêts cardiaques ? 

 
Le déterminisme génétique est l'idée que les gènes, à l'exclusion de 

l'environnement ou du domaine de notre conscience et de notre 
expérience, déterminent comment se fabrique un organisme. On pourrait en 
parler comme d'une version extrême de l'inné versus l'acquis, où notre ADN nous dit tout ce qu'il est possible de savoir sur notre devenir. 
 
L'idée sus-mentionnée impose que la programmation générationnelle soit la 

grande responsable. Nous sommes devenus en fait si obsédés par les gènes que
 tout est prétexte à faire des tests – rechercher les gènes du cancer du sein ou 
des ovaires jusqu'aux indices se rapportant à nos racines ancestrales. Ce n'est pas
 que ce genre d'information ne soit pas utile, voire amusant, mais il peut 
s'avérer faussement restrictif. Même si nous apprenons que nos 
arrière-arrière-grand-parents aimaient pêcher ou avaient des cheveux roux, 
nous pouvons aussi de tomber sur des "gènes" moins plaisants qui présagent
 de conséquences plus sombres. 
 
L'un des plus grands obstacles intellectuels à l'auto-guérison – sans parler 

de la compréhension de l'univers – est de supposer que les gènes déterminent 
notre réalité ou que notre vie et notre santé suivront probablement un 
chemin prédéterminé. Cette supposition se base encore sur une autre erreur –
 que nous ne sommes qu'une combinaison d'interactions mécaniques, 
chimiques et hormonales – ce que la science newtonienne [cartésienne, note 
d'Hélios] définirait comme "médecine moderne". Même si le Projet du Génome 
Humain [étude génétique réalisée entre 1989 et 2003 avec l'aide de nombreux 
pays contributeurs] a répertorié 3,2 milliards paires de base, il s'avère que 
nous ne sommes pas prêts à guérir un ADN aberrant, loin s'en faut. Pendant 
que les scientifiques examinaient les quatre simples lettres composant la 
protéine et cherchaient la manière dont elles assuraient les fonctions du corps, 
ils ont oublié de laisser une place à la conscience. 
 
Au lieu d'une destinée déterminée par nos gènes, il semble aujourd'hui plus 

probable que nous soyons guidés par ce que la science appelle l'épigénétique 
[étude des influences environnementales modifiant l'expression du code 
génétique et des mécanismes en cause ; épigénome : ensemble des 
modifications épigénétiques d'une cellules]. Nos gènes se développent dans une 
soupe de champs de résonance créés par les pensées et les intentions. 
Rupert Sheldrake, biologiste connu et auteur de plus de 80 articles scientifiques 
sur le sujet, a longtemps pesté contre la science dominante et tenté 
héroïquement pendant des dizaines d'années de briser ses dogmes. Il a offert
 une théorie qu'il nomme résonance morphique. Son dernier livre, Science Set 
Free [traduit en français sous le titre de "Réenchanter la science"], met la 
pensée dominante au défi et discute d'un champ directeur qu'il nomme 
"esprit extensible". 
 
La "résonance morphique", dit Sheldrake, "est un processus par lequel des 

systèmes auto-organisés héritent d'une mémoire provenant de systèmes 
similaires antérieurs. Dans sa formulation la plus générale, la résonance 
morphique signifie que les prétendues lois de la nature sont plutôt des 
habitudes. L'hypothèse de la résonance morphique conduit aussi à une 
interprétation radicalement nouvelle du stockage de la mémoire dans le cerveau 
et de l'héritage biologique. La mémoire a besoin d'être stockée en traces 
matérielles dans le cerveau ce qui le fait davantage ressembler à un 
récepteur de télévision qu'à un enregistreur de vidéo, qui ajuste les 
influences du passé. Et l'héritage biologique n'a pas besoin que tout soit codé 
dans les gènes ou dans les modifications épigénétiques des gènes ; il dépend en grande partie de la résonance morphique des membres précédents de 
l'espèce. Chaque individu hérite donc de la mémoire collective des membres 
passés de l'espèce et contribue aussi à la mémoire collective, affectant l'avenir 
des autres membres de l'espèce." 
 
Un autre biologiste controversé, le Dr Bruce Lipton, a souligné qu'un seul 

groupe de caractères génétiques peut produire plus de 30.000 résultats 
différents possibles. Dans de multiples études sur l'adoption réalisées dans les 
années 1880 et 1990 on a découvert que, quelle que soit l'origine biologique, les enfants élevés dans la même famille présentaient de manière surprenante les 
mêmes conditions de santé. 
 
Les chercheurs ont découvert que des enfants, qui ne partageaient 

aucune combinaison particulière de gènes les prédisposant à certains types de 
cancers mais avaient été adoptés dans des familles avec certaines 
attitudes et émotions prédominantes, développaient souvent les mêmes cancers 
que leurs familles d'accueil. Le contexte social a joué aussi un rôle important 
dans l'éventualité du développement d'une maladie chez ces enfants adoptés. 
Il était exceptionnellement rare que les gènes seuls déterminent les scénarios
 de santé. 
 
Le paradigme scientifique de la détermination génétique jusqu'ici accepté s'est 

inversé. Les gènes eux-mêmes ne sont pas verrouillés par un code spécifique
, ils peuvent changer au jour le jour et c'est ce qu'ils font. Comme l'explique 
Lipton dans une conférence : "Le nom protéine veut dire "élément primaire" 
(du grec proteios). Les protéines sont les composants primitifs de toutes les 
cellules végétales et animales. On trouve 100.000 protéines différentes 
chez les humains. Les protéines sont des "chaînes" linéaires, dont les 
"liens" moléculaires sont composés de molécules d’aminoacides. Chacun 
des 20 différents aminoacides possède une forme unique, de sorte qu'en étant 
reliés en chaîne, les protéines résultantes se replient pour former des "sculptures 
en fil de fer" en trois dimensions élaborées. L'aspect de la sculpture de protéines
 est déterminé par la séquence de ses liens aminoacides. L'équilibre des 
charges électromagnétiques le long de la chaîne de protéines sert à contrôler la 
forme "finale" de la sculpture. On parle de la forme unique d'une sculpture de 
protéines comme de sa "conformation". À la manière d'une serrure et d'une clé,
 les sculptures de protéines complètent la forme des molécules voisines (ce qui 
inclut d'autres protéines). Quand les protéines s'imbriquent avec les molécules 
voisines complémentaires, elles s'assemblent en structures complexes (à la 
manière des roues dentées qui s'imbriquent pour faire une montre)." 
 
Cette découverte et d'autres réalisées depuis une centaine d'années ont permis

 aux scientifiques désireux d'aller à contre-courant de comprendre que les 
"composants premiers" de la vie sont toujours orchestrés par quelque 
chose de supplémentaire. 
 
La théorie de la résonance morphique postule que, même si nous semblons 

séparés, nous sommes reliés par un champ commun, et c'est dans ce champ 
que la communication (parmi les cellules, l'ADN, les particules, etc.) se fait. Alors 
que la science newtonienne expliquait la gravitation et ébauchait la notion de 
force invisible qui maintient toutes choses ensemble, le même 
raisonnement scientifique avait aussi tendance à tout diviser en catégories 
séparées, mécanistes et matérielles. Mais pourquoi une pomme est-elle 
différente d'une tomate ou une abeille d'une fleur de kaki ? Comment fait l'ADN 
pour fabriquer un arbre ou une fourmi ? Un être humain ou une salamandre ? 
 
Le mot "morphique" vient du grec, forme, et le champ morphogénétique 

détermine comment les choses prennent forme – pas seulement les choses 
vivantes, mais aussi la matière inanimée, non pensante. Bien que les gènes 
jouent un rôle important dans notre organisation, ils n'expliquent pas 
comment l'organisation elle-même se produit. Après tout, les singes et les 
humains, les vers des fruits et les vers de terre sont tous très 
semblables, génétiquement parlant. La théorie de morphogénèse suppose que 
quelque chose impose un schéma d'organisation sur un champ – en donnant 
des résultats spécifiques dans la matière. Ces champs ne sont pas fixés – ils 
évoluent. C'est en partie pourquoi on peut voir un enfant qui n'a pas de cancer 
dans ses gènes, finira par développer la maladie en étant constamment exposé 
à un "champ" qui le crée. C'est aussi pourquoi certaines personnes avec des 
gènes facteurs de cancer ne créent jamais de cancer. Sheldrake pense 
que ces messages dans le champ sont transmis par une résonance "non-locale"
, ou par ce que les anciens appelaient la conscience. 
 
Dans une autre recherche intéressante, nous apprenons que chez les 

embryons de vertébrés deux yeux symétriques bilatéraux sortent de la plaque 
neurale antérieure. Ce qui soulève une intéressante question – les deux 
yeux partagent-ils une origine de développement commune, ou naissent-ils 
séparément ? La nature jaillit-elle d'un coup, ou existe-t-elle simplement 
comme une possibilité dans un royaume métaphysique en attente de sa 
'réalisation' ? 
 
Même si l'on découvre finalement ce qui constitue la cause sous-jacente ou le 

modèle de développement, il est à noter que les champs morphiques des 
groupes sociaux relient les membres du groupe, même s'ils sont éloignés, et 
qu'ils assurent des canaux de communication qui affectent le génome à distance. 
C'est le fondement de ce qu'on a appelé "guérison à distance", ce qui peut 
aussi expliquer comment des forêts entières communiquent par le système 
fongique du sol forestier. Dans le cas de 61 études de guérison à distance 
avec 120 études de contrôle supplémentaires mettant en jeu une 
distance géographique de milliers de kilomètres, l'ADN change et des 
guérisons spontanées se sont produites à plusieurs reprises. 
 
Il s'avère que même si notre code ADN est fixé pour la vie, 

l'épigénome (enregistrement des changements chimiques de l'ADN et des 
protéines histone d'un organisme qui peut se transmettre à la descendance 
d'un organisme) est flexible. Les épigénomes réagissent à des signaux du 
monde extérieur, comme le régime alimentaire et le stress. Même dans les 
cellules différentiées, les signaux règlent la fonction cellulaire par des 
changements dans l'expression du gène. Un épigénome flexible permet de nous 
ajuster aux changements du monde environnant et d'apprendre à partir 
de nos expériences. Cela se produit aussi bien individuellement que collectivement. 
 
Les interactions avec l'épigénome peuvent se faire depuis le cœur d'une cellule, à 

partir des cellules voisines ou depuis un environnement totalement étranger à la 
cellule. En début de vie, l'alimentation et l'état d'esprit de notre mère 
aident au développement de l'épigénome. Il s'ensuit que si elle est inondée 
d'hormones du stress ou mange beaucoup de chou et d'épinards, ses gènes en 
seront affectés. La vie se poursuivant, une plus large diversité d'influences
 de l'environnement modèle l'épigénome – que ce soient les interactions 
sociales, l'activité physique, l'alimentation et les réactions émotionnelles aux 
stimuli. En avançant en âge, et pendant toute la vie, l'activité de l'épigénome
 est déclenchée par ce qui se passe dans le monde extérieur, désactivant 
certains groupes de gènes et en activant d'autres. 
 
Changer nos pensées et nos gènes 
 
Pendant que des milliards de dollars sont versés pour la recherche de gènes 

et la modification génétique que ce soient les moustiques, les bananes et 
même les gens, avons-nous raté quelque chose ? Si les gènes ne sont pas du 
tout déterminants, et que nous pouvons changer ce que nous devenons par la 
prière, la méditation, la guérison à distance, l'intention, etc., pourquoi 
dépensons-nous alors autant d'énergie et de temps à disséquer les 
constituants élémentaires eux-mêmes ? 
 
Même nos souvenirs, en fait, ne sont pas contenus dans la 'structure' de notre 

cerveau. Les biochimistes ne sont pas particulièrement intéressés par cette idée, 
mais les philosophes et les génies de la physique le sont. Les gènes des os de 
votre bras et de votre gros orteil sont finalement faits des mêmes cellules. 
Certaines cellules se transforment simplement en bras et les autres en jambe, 
selon ce qui est prévu pour notre création personnelle. Quand le Projet du 
Génome Humain a été lancé, les scientifiques s'attendaient à découvrir que 
l'être humain possède des centaines de milliers de gènes, mais il s'avère que nous 
n'en avons que 23.000 environ – ce qui suggère que les gènes ne sont pas 
l'essentiel de notre mental, de notre physique ou de notre constitution 
psychologique. Un oursin possède 26.000 gènes et le riz 38.000. C'est une gifle 
pour tous ceux qui prônent le déterminisme. Les généticiens, comme ceux 
œuvrant pour l'industrie biotechnologique, continuent de mendier du temps 
pour le comprendre, mais ils ressemblent à des enfants qui jouent avec des 
cubes de bois en tentant de construire le Taj Mahal. 
 
Si les gènes sont, en fait, déterministes, alors comment des guérisseurs à 

distance peuvent-ils atténuer les complications chez des patients ayant subi un 
pontage en envoyant simplement des prières de guérison ? Comment peut-on 
ignorer les innombrables autres études montrant des résultats identiques ? 
C'est honnêtement impossible, mais la science dominante l'ignore de toutes 
façons, parce qu'elle a mis de côté le premier composant du plan universel – 
l'esprit. Nos intentions, nos croyances et notre "soi supérieur", ou esprit, 
possèdent leurs propres programmations. La science ne comprend tout 
simplement pas encore comment cela fonctionne. 
 
Dans les temps que nous vivons, il est important de se souvenir que même 

notre propre corps peut être transformé par les pensées, l'intention et une 
élévation de conscience. Certains, comme Carl Jung, pensent que la mémoire 
peut survivre à la mort du cerveau et se stocker dans quelque chose d'analogue 
aux archives akashiques, ce qui suggère que nous possédons tous une sagesse 
innée permettant de surmonter n'importe quoi. 
 
Méditation, musique et gènes 
 
"Au bout de 8 heures de méditation (dans une étude publiée dans le 

journal Psychoneuroendocrinologie] des personnes ont présenté un éventail
 de différences génétiques et moléculaires, dont des niveaux réduits de 
gènes favorisant l'inflammation. Ce qui correspond à une plus rapide 
récupération physique face à une situation stressante". 
 
La musique aussi peut changer les structures génétiques du cerveau. Une 

intéressante recherche est sortie par l'intermédiaire de gens accoutumés à 
envisager les êtres humains sous un angle déterministe : "Il existe aujourd'hui 
plus d'une centaine d'études de neuroimagerie musicale d'où ressort clairement 
une différence entre le cerveau d'un musicien et celui d'un non-musicien. 
Cela concerne la taille du cerveau , sa morphologie, sa densité, sa connectivité 
et le fonctionnement du cerveau lui-même et il encourage divers processus 
cognitifs souvent améliorés chez les musiciens. Un défi intéressant de recherche dans l'avenir serait de s'occuper des causes de ces différences. Le fait de devenir musicien entraîne-t-il un changement dans le cerveau ou les musiciens ont-ils dès le départ un cerveau différent ?" 
 
L'Institut Monroe a montré comment la pensée peut entraîner des 

changements moléculaires de nos gènes, à maintes reprises. Nous ne pouvons
 pas changer le génotype, mais l'expression du gène est modulée par les choix
 que nous faisons et les comportements que nous choisissons, tous orchestrés 
par la pensée. On dit que la pensée, sous son aspect purement newtonien, n'est 
qu'un processus neurochimique régulé par les changements de potentiel 
de la membrane électrique et, respectivement, les changements de concentration
 des neurotransmetteurs, les neuromodulateurs et les neurohormones. Cela 
peut-il affecter notre manière d'agir ? Vous n'avez qu'à demander à ceux qui 
sont déprimés chroniques ou qui ont un fort taux de sérotonine circulant dans le 
corps. 
 
Le Dr Léonard G. Horowitz a aussi montré que les vibrations sonores 

changent la constitution génétique. Une fréquence à 528Hz, semble offrir à l'ADN
 une capacité à guérir. Nous sommes cependant presque tous principalement 
soumis à ce qu'on appelle une "échelle de tempérament égal" basée sur 440 Hz, 
créée il y a deux siècles pour surmonter les fréquentes difficultés d'accordage
 des instruments de musique. L'ISO (International Standards Organization) a 
approuvé la norme 440 Hz en 1953, mais on soutient que les harmoniques les 
plus naturelles à 432 Hz sont meilleures pour notre corps et notre esprit. Certains
 ont abandonné malgré tout cette norme et même certains musiciens célèbres 
sont revenus à une fréquence harmonique plus naturelle pour accorder 
leurs instruments. 
 
Notre ADN pourrait-il subir l'attaque des gouvernements ? On dit que le ministre 

nazi de la propagande, Joseph Goebbels, aurait ordonné de passer du 432 Hz au
 440 Hz pour changer le comportement des gens et les rendre plus dociles. 
Des changements forcés seraient survenus fréquemment au cours de l'histoire. 
Pour nous défendre, la meilleure arme que nous possédions est notre 
pleine conscience et notre capacité à choisir un chemin différent de celui prescrit 
par le pouvoir en place. 
 
Même s'il n'existe peut-être pas de conséquence déterminée, nous pouvons 

toujours déterminer ce que nous voulons faire des choses telles qu'elles se 
présentent.
 
Par Christina Sarich (extrait du site Waking Times) 
 
Traduit par Hélios 
 Source

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