jeudi 9 juillet 2015

Septembre 2015 : une date à surveiller de près?


7 juillet, 2015 Posté par Benji




On ressort un article de Décembre 2014 qui nous explique qu’il faut se méfier de Septembre 2015, un mois qui s’annonce délicat, voire bien pire. C’en est même étonnant que nombre d’articles annonçant une catastrophe pour ce mois, juste après que tout le monde soit rentré de vacances, quand le sort de la Grèce sera un peu mieux dessiné car pour l’instant, le flou demeure un peu, et surtout, lorsque les DTS incluront la monnaie chinoise alors que jusque là, seuls 4 devises étaient prises en compte dans les DTS: la livre sterling, le dollar, le yen et l’euro. La Chine n’est plus celle qu’elle était il y a quelques années, les BRICS sont là, et de ce côté-là, il risque d’y avoir quelques remous… Septembre 2015 est également pointé dans les préparatifs militaires étasuniens qui sont de plus en plus nombreux depuis quelques semaines, et surtout avec l’opération Jade Helm qui se termine le 15 Septembre





Dans l’interview de James Turk que nous avons sous-titrée, il affirmait qu’il faudrait surveiller de près septembre 2015, le FMI ayant prévu de discuter la composition des fameux droits de tirage spéciaux, ou DTS (SDR en anglais), ce qui pourrait déboucher sur l’inclusion du yuan. À quoi servent les DTS, pourquoi les Chinois souhaitent que leur monnaie y soit intégrée, et pourquoi est-ce important ?
Les DTS, c’est quoi ?

Les droits de tirage spéciaux sont une unité monétaire utilisée par le FMI. Ils ont été créés en 1969 pour, en gros, remplacer l’or. Il ne s’agit pas d’une devise en tant que tel, mais ils sont utilisés de cette façon entre les pays. Tous les membres du FMI payent une contribution pour être membres ; chaque pays reçoit alors une certaine quantité de DTS en fonction de la taille de son économie. Ces DTS peuvent ensuite être prêtés, convertis en devises, empruntés, etc.




Actuellement, les DTS sont composées d’un panier de 4 devises : le dollar américain, la livre sterling, le yen et l’euro. Pour qu’une devise puisse intégrer le panier des droits de tirage spéciaux, elle doit satisfaire à certains critères. La Chine s’est donné beaucoup de mal pour y satisfaire, notamment en travaillant sur l’internationalisation du yuan, la possibilité de l’échanger aux 4 coins du monde, en augmentant ses réserves en or, etc.

Cela dit, en quoi l’inclusion du Yuan dans les DTS est-elle importante ? Si cela arrive, il s’agira d’un signal fort montrant que le système monétaire international est en train de changer, que l’influence, la puissance et le prestige de la Chine grandissent, ce qui signifie que l’aura de l’occident diminue. Actuellement, le dollar américain représente 42 % du panier. Si le yuan est inclus, cela signifie que la quote-part des autres devises devra baisser pour faire de la place à la monnaie chinoise.
Mais nous, citoyens, n’utilisons pas les DTS. En quoi cela nous concerne-t-il ?

Il est clair que vous n’utilisez pas les DTS pour faire vos courses au supermarché. Mais le pouvoir d’achat du dollar, et de l’euro dans une autre mesure, dépend en partie de la quote-part que la devise occupe dans les DTS. Directement, ils ne sont pas importants pour nous, mais ils le sont pour les pays et les banques centrales, qui émettent l’argent que nous utilisons.

Si Jim Rickards devait avoir raison, si la prochaine crise financière devait déboucher sur le FMI devenant la nouvelle banque centrale mondiale, les DTS auront une importance cruciale. La réinitialisation de la valeur des devises principales du monde, en fonction de leur importance dans les DTS, aura un impact direct sur votre pouvoir d’achat.

Ceci dit, la raison pour laquelle la Chine souhaite avoir sa monnaie intégrée dans les droits de tirage spéciaux doit être désormais évidente. Cependant, les États-Unis disposent d’un droit de veto au FMI, et ils pourraient l’utiliser. Cependant, des rumeurs font état de la volonté du FMI de supprimer ce droit de veto aux États-Unis, alors que les BRICS font de plus en plus pression pour que leur poids économique soit mieux pris en compte dans les instances internationales, et notamment au FMI. Mais il ne s’agit pas que les pays émergents : en 2010, l’Allemagne avait déjà demandé aux États-Unis d’abandonner de leur propre chef ce privilège.

Pour certains analystes (dont celui de la seconde source qui a servi de base à la rédaction de cet article), la fin du droit de veto américain au FMI pourrait être décidée durant les premiers mois de 2015 ; il s’agirait de la grande « réinitialisation économique » que n’a cessé d’évoquer Christine Lagarde dans de multiples interviews et discours durant les 6 derniers mois.

La fin du veto américain aurait donc lieu juste avant la fameuse réunion sur les DTS, qui n’est programmée que tous les 5 ans. Ce ne serait donc pas une coïncidence. Et si les Américains devaient conserver leur droit de veto, cela signifie-t-il qu’ils l’utiliseront pour bloquer l’entrée du yuan ? Pas nécessairement, car les Chinois pourraient, comme Turk l’a suggéré, décider de faire cavalier seul en annonçant la convertibilité du yuan en or après avoir annoncé leurs réserves officielles. Et rien que cette menace (parmi tant d’autres : la Chine pourrait vendre tous ses bons du Trésor, prendre des positions au Comex et demander la livraison, etc.) pourrait obliger les États-Unis à ne pas faire obstruction.

Sources : alt-market.com et lonestarwhitehouse

Trouvé sur Or-argent.eu

Nous avons également le blog de Paul Jorion qui dès Avril 2015 pointait vers ce mois en parlant également de ces fameux DTS:


Après le krach de septembre 2015, la paix ou la guerre, la fin de la civilisation ou la renaissance ?, par Pierre Sarton du Jonchay


Il est tout à fait judicieux de nous alerter sur l’euphorie boursière depuis le début de l’année 2015. Le mécanisme par lequel la montée des indices boursiers précède et anticipe l’effondrement de la liquidité financière nominale est maintenant parfaitement connu. En fait les actions sont le dernier actif financier sur quoi sont placés les excédents de liquidité quand tous les autres ont amorcé leur retournement, c’est à dire leur dépréciation réelle.

Les perspectives mondiales de croissance réelle sont en déclin marqué depuis deux ans. Le surendettement général a mécaniquement obligé les banques à ne plus prêter qu’aux gros qui sont seuls capables de masquer leur situation économique réelle par de l’habillage comptable ou de l’ingénierie financière. Le maquillage financier de la réalité économique est à base d’effet de levier du crédit par des investissements microscopiques en capital réel humain et juridique.

Par « gros », il faut entendre les grands États qui ont le pouvoir de dicter l’équilibre comptable de leur liquidité par des emprunts forcés à leur banque centrale ; il faut entendre les grandes banques « too big to fail » que les banques centrales ne peuvent pas laisser tomber pour protéger les dépôts liquides ; et il faut entendre les entreprises multinationales qui restent rentables en ne payant plus les impôts qui financent les infrastructures communes par lesquelles elles fonctionnent : police, justice, équipements publics, enseignement, assurances publiques.

La contraction de la base économique réelle par rapport à la masse financière de crédit et de monnaie est à l’origine de la dépréciation relative des actifs réels par rapport à leur prix nominal financier. Les banques centrales n’ont pas d’autre moyen pour masquer la bulle des subprimes immobiliers qui n’a jamais été vraiment résorbée, que de créer une hyper-bulle mondiale sur la réalité de la croissance économique. Grâce aux politiques de facilitation monétaire, la croissance serait demeurée forte et solide malgré la montée du chômage, la stagnation des salaires de ceux qui ont conservé un emploi, les déficits publics et les dettes latentes, que les réformes comptables postérieures au krach de 2008 n’obligent plus à enregistrer dans les bilans financiers.

Évidemment les analystes financiers ne sont pas tout à fait dupes des apparences comptables. Sur les marchés financiers, ils délaissent les actifs dont le prix nominal leur paraît trop éloigné du prix réel, c’est à dire tous les titres de créance même quand l’emprunteur est public. Autrement dit, les titres de dette publique réputés les plus sûrs comme la dette allemande, française, danoise, canadienne ou suisse sont beaucoup trop rares par rapport aux vagues de liquidité à placer et qui sont nécessaires à maintenir à flot les emprunteurs en faillite qui sont « too big to fail » : États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Goldman Sachs, JP Morgan, BNP Paribas, HSBC, UBS, Deutsch Bank…

La pénurie croissante de collatéral de qualité en contrepartie de la masse de liquidité en circulation induit une ruée sur les titres de capital. Comme le prix réel d’un titre de capital est par nature flottant et fluctuant par rapport au prix nominal et par rapport aux perspectives réelles vérifiables de l’entreprise sous-jacente, la spéculation sur les actions est ce qui reste de moins dangereux à court terme quand l’effondrement général s’approche manifestement. Les gros gestionnaires financiers ont même intérêt à faire le maximum de publicité sur l’euphorie boursière de manière à attirer les épargnants institutionnels moyens et petits.

Dès que le retour des petits à la bourse aura atteint son maximum supposé, les gros retourneront tous leurs positions acheteuses pour laisser les pertes aux petits et limiter les leurs. Comme il est absolument certain que le prochain krach se résoudra par la mise en faillite de un ou plusieurs gros, il faut grossir le plus vite possible avec le minimum d’actifs pourris par rapport aux autres de manière à maximiser ses chances de survie. Le hic est que la faillite de Lehman a été difficile et longue à digérer. Le lissage comptable des pertes a été laborieux entre tous les grands acteurs publics et privés du marché. Il est très peu probable que le système monétaire et financier résiste à la faillite de Citybank, BNP Paribas, Allianz, l’État grec ou laBanque Centrale de Suisse

Article complet sur Pauljorion.com


Et là, nous avons de l’officiel, du côté mystique, il y a également des annonces étranges qui pointent vers ce mois de Septembre 2015, mais bien sûr, ce sont surtout des coïncidences qui n’ont rien de bien sérieux… Quand Laurent Fabius expliquait qu’en Septembre 2015, il y aurait un chaos climatique, juste une coïncidence, sans plus…


Le 13 Mais 2014, Laurent Fabius a fait une déclaration très surprenante à Washington lors d’une déclaration à la presse au sein du département d’état américain. En présence de John Kerry, notre ministre des affaires étrangères a déclaré qu’il restait 500 jours avant un chaos climatique, sans donner plus d’explications. A première vue, on pourrait penser que Laurent Fabius annonce un décompte avant la 21ème conférence sur le climat qui aura lieu du 30 novembre au 15 décembre 2015 à Paris. Le problème, c’est qu’en ajoutant 500 jours au 13 mai 2014, on tombe plus de deux mois avant la conférence, cela n’a aucun sens.
Alors pourquoi, Fabius a-t-il attendu précisément cette date pour annoncer qu’il ne restait que 500 jours avant le chaos? De quel chaos parle-t-il? Pourquoi le ministre des affaires étrangères est-il si impliqué dans les questions de changements climatique au point d’affirmer: « et vous seriez bien mal inspirés de vous moquer de cela car c’est l’avenir de l’humanité qui est en jeu dans cette affaire« .
Après toute une série de conférences toutes plus inutiles les unes que les autres et empreintes d’un fort hermétisme des pays les plus pollueurs, le sujet serait devenu d’un coup une priorité internationale pour éviter un chaos climatique imminent? De qui se moque-t-on?

Plus sur Fawkes News

Bien sûr, on peut parler d’alarmisme, de rumeurs, de prévisions fantaisistes, mais le mois de Septembre s’annonce réellement délicat, et il ne faut pas sous-estimer les points lorsqu’ils sont reliés entre eux. L’actualité ne nous promet pas un avenir serein, entre la situation économique carrément apocalyptique (vérifiez simplement sur le blog avec les liens qui vont avec…), la situation géopolitique qui en devient ubuesque, les dirigeants qui n’ont plus aucune crédibilité, les institutions comme l’UE, les banques et organisation supra-nationales (ONU, OTAN, et…) dont les manigances sont de plus en plus visibles, il y a de quoi s’inquiéter.

Il ne faut pas vivre dans la peur pour autant, juste prendre en compte que tout est possible, mais que nous pouvons également nous tromper. Surveillez l’actualité, retirez votre argent des banques, et surtout, gardez espoir…







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