samedi 11 juillet 2015

« La zone euro veut donner une nouvelle chance à la Grèce »

Quelle surprise! La zone euro va presque passer pour généreuse… Car il y a un grand danger, que la Grèce finisse par se tourner vers la banque des BRICS, et échappe ainsi totalement à l’esclavage européen, surtout que cette banque commence à faire peur. Les BRICS lancent un équivalent du FMI au capital de 100 Mds USD:


grece
Mardi 7 juillet les BRICS ont signé un accord sur les conditions d’entraide en cas de crise, ce qui pourrait aider la Russie si les sanctions antirusses sont renforcées, expliquent les experts.
Mardi, les banques  centrales des BRICS  (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont signé un accord sur le soutien mutuel des pays membres de l’alliance. Ils ont également crée un pool de réserves monétaires du groupe et ont indiqué les conditions de son fonctionnement. Cette nouvelle structure est une alternative au FMI et à la Banque mondiale, qui sont contrôlées par les Etats-Unis et qui perdent peu à peu de leur influence.
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Surtout qu’après le référendum, Tsipras et Poutine se sont entretenus au téléphone. Au final, qui tire vraiment les ficelles à l’heure actuelle?
Et donc, la zone euro veut montrer un signe de générosité en tendant la main vers les vestiges financiers grecs, alors qu’il en est tout autrement, disons plutôt, une grosse frousse de décevoir les maîtres américains… Non?
La zone euro a montré mardi « une volonté politique de donner une nouvelle chance à la Grèce », a affirmé le nouveau ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, à l’issue d’une réunion avec ses homologues à Bruxelles.


M. Tskalatos, qui a fait de très brèves déclarations à la presse, a aussi évoqué des « progrès » au cours de l’eurogroupe auquel il venait d’assister, en prélude à un sommet de la zone euro convoqué en urgence après le référendum grec sur les plans de renflouement des créanciers.
Interrogé sur le fait que la Grèce n’avait pas soumis formellement de nouvelles propositions pour un accord avec ses créanciers au cours de cette réunion, il a jugé que « c’est plus compliqué que cela ». « Nous verrons si ce sera fait ce soir ou demain », a-t-il ajouté.
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Martin Schulz, président du Parlement européen, s’est rendu à Athènes ce week-end et a ouvertement milité en faveur du « Oui » au référendum. Il a d’ores et déjà appelé l’UE à envoyer de l’aide humanitaire en Grèce.
Le président du Parlement a expliqué que les Grecs se trouveraient sans doute dans une situation bien plus difficile cette semaine, et que le sommet de l’Eurogroupe devrait aborder la question d’un programme d’aide humanitaire pour la Grèce.
« Les citoyens ordinaires, les retraités, les malades et les jeunes enfants ne devraient pas payer le prix de la situation dramatique dans laquelle le pays et le gouvernement se sont mis. Il est donc nécessaire de mettre en place un programme d’aide humanitaire immédiatement, et j’espère que, dans les prochaines heures, le gouvernement grec fera des propositions claires et constructives rendant possible une renégociation. Si ce n’est pas le cas, nous entrons dans une période très difficile, et même catastrophique », a déclaré Martin Schulz lors de sa première interview après la confirmation du résultat du référendum.
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Quand à savoir si la Grèce va rester dans la zone euro ou non…. Pour l’instant, difficile de le dire, mais une chose de sûre, il va de toute manière y avoir des conséquences certaines. Quand à savoir si les euros grecs perdront de leur valeur en cas de Grexit, on peut librement penser que un euro reste un euro, où qu’il soit imprimé, et si quelque chose de grave survient au niveau économique, que cela ne sera pas les euros grecs qui ne vaudront plus rien, mais l’euro tout court, un effondrement de la monnaie pur et simple!


La paranoïa a réussi à contaminer quelques cerveaux européens, laissant croire que les billets en euros imprimés par la Banque de Grèce pourraient perdre toute valeur. Tandis que la Banque de France et les spécialistes tentent de rassurer, la théorie du complot, elle, est alimentée sur la toile.

Au lendemain du référendum, si certains Européens sont angoissés à l’idée de voir disparaître la valeur de certains de leurs billets de banque, dites leur qu’il n’y a aucun risque. Une « abracadabrante théorie » parcourt la toile : selon elle, pour la même somme détenu, certains billets n’auraient pas la même valeur, atteste Le Figaro.

De l’inconnu à la théorie conspirationniste

Elle est née d’une confusion, ou plutôt d’une insignifiante caractéristique, méconnue de la plupart du commun des Européens : chaque billet de banque en euros dispose d’une lettre permettant de savoir où il a été imprimé. Au dos des coupures, se trouvent deux lettres et dix chiffres. Si la première lettre de cette série est un U, il vient tout droit de la Banque de France, si c’est un V, d’Espagne, un X, de la Bundesbank (Allemagne), et enfin si c’est un Y, c’est qu’il provient de Grèce. Plutôt discret, c’est justement sur cette caractéristique que des théories quasi conspirationnistes se sont construites.
La première lettre « S », signifie que le billet provient d’Italie.
« Ils essaient de cacher que le X signifie que le billet a été émis par l’Allemagne et le Y par la Grèce », assure dans une interview de 2011 l’économiste Antal Fekete, partisan de l’étalon-or. Mais pour un grand nombre de spécialiste, cela reste toutefois « une légende urbaine », affirme le quotidien.
Article complet sur Latribune.fr
Dernière chose importante, demain, la Grèce proposera une « solution provisoire pour Juillet », le cinéma va donc devoir recommencer pour le mois d’Aout, quand au mois de Septembre…. Tout est possible…
La future proposition grecque à ses créanciers sur un nouveau plan d’aide est celle du 30 juin « avec des améliorations« , a indiqué mardi une source gouvernementale grecque. Cette proposition comprend « des réformes, les besoins du financement du pays ainsi que le règlement de la dette » et « doit être discutée mardi et mercredi » avec les partenaires européens, a indiqué cette source.
Toujours selon cette source restée anonyme, afin de préparer un accord sur le long-terme sans précipitation, le gouvernement grec devrait présenter ce mercredi un texte de synthèse, en vue de faire progresser les négociations sur son financement. Cette proposition tiendra compte « des propositions des institutions », « des résultats du référendum », et de la position commune des partis politiques grecs définie lundi.
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